Le gouvernement de la RDC se dit déterminé à anéantir « par tous les moyens les égorgeurs des femmes et d’enfants dans le territoire de Beni ». Le ministre des Médias, Lambert Mende l’a affirmé lundi 24 novembre au cours d’un point de presse organisé à Kinshasa.
« A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle », a déclaré le porte-parole du gouvernement qui invite ses concitoyens du grand Nord « à faire échec à toute idée d’initiative de justice populaire ».
Les rebelles de l’ADF avaient tué jeudi dernier une cinquantaine de personnes à l’arme blanche dans les villages de Tepoimba et Vemba, à 10 km de Mavivi, en groupement de Batangi-Mbau. Selon le vice-gouverneur du Nord-Kivu, le nombre de personnes tuées est passé de 100 à 200.
Lambert Mende dit faire confiance aux investigations qui pourront aboutir à l’arrestation des criminels qui sèment la désolation à Beni et leurs complices.
« Nous pouvons dire que l’armée a reçu mission d’aider et encourager les populations de ce petit village de fournir un effort de se rapprocher de grandes agglomérations pour des raisons de sécurité », a déclaré Lambert Mende faisant allusion à la population civile, victime des tueries jeudi dernier.
Pour le ministre des Médias, ceux qui voudraient bien se déplacer pourront bénéficier du transport des militaires.
Des présumés rebelles ougandais de l’ADF auraient tué une cinquantaine de personnes au cours d’un massacre à l’arme blanche perpétré à Beni, dans le Nord-Kivu. pour le vice-gouverneur du Nord-Kivu, ce nouveau massacre vient alourdir le bilan des précédentes tueries en «passant de 100 à plus de 200 personnes massacrées».
Le week-end dernier, 60 corps sur une centaine de civils massacrés ont été inhumés à Tepiomba dans le territoire de Beni. Ce qui porterait à près de 70, le nombre de corps déjà enterrés, après les 9 cadavres retrouvés vendredi dans la localité de Masulukuede.
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