Tueries de Beni: «Tous les commanditaires seront démasqués», assure le général Wafy

Le général Abdallah Wafy, Représentant spécial adjoint du secrétaire général de l’ONU chargé de l’Est de la RDC. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le représentant spécial adjoint du secrétaire général de l’Onu en RDC, le général AbdalahWafy, réaffirme la détermination de la Monusco à traquer  les commanditaires de tueries en série des civils enregistrées depuis deux mois à Beni au Nord-Kivu. Il l’a déclaré ce mercredi 19 novembre au cours de la conférence hebdomadaire des Nations unies à Kinshasa. D’après lui, qui qu’ils soient, les vrais commanditaires de ces massacres finiront par être connus et poursuivis.

«Tous les commanditaires – qu’ils soient des ADF, qu’ils soient des civils, qu’ils soient des politiciens – ils seront démasqués, identifiés et poursuivis. Je le dis au nom des Nations unies !», a martelé le général Wafy.

Le représentant spécial adjoint du secrétaire général de l’Onu en RDC a par ailleurs fait état de l’existence des fosses communes dans la région de Beni:

«Les crimes qui sont commis à Beni, ces massacres et atrocités, nous avons des informations – y compris sur des fosses communes, où des gens ont été exécutés et enterrés par les éléments des ADF. Le moment venu, toutes ces informations dont nous disposons seront vérifiées. Nos enquêteurs iront sur le terrain. Ça prendra le temps que ça prendra, mais ces crimes ne resteront pas impunis

Selon la société civile de Beni, environ 84 civils avaient été tués en septembre dernier dans ce territoire par des présumés rebelles des ADF. Mais, d’autres victimes avaient été enregistrées par la suite dans la même zone.

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Huit autres personnes avaient été tuées le 6 octobre dans les localités de May-Moya, Kisiki et Maibo sur la route d’Eringeti au cours d’une attaque attribuée aux mêmes rebelles.

Cette attaque était intervenue au lendemain d’une autre incursion des ADF dans la localité de Linzo Sisene, au cours de laquelle sept personnes avaient été tuées et treize autres enlevées.  Le 8 octobre, une autre attaque avait fait neuf morts dans la cité d’Oïcha.

Une dizaine de morts, dont deux militaires FARDC, avait été également enregistrée en pleine ville de Beni le 2 novembre.

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