Sur un marché de quarante-cinq millions d’utilisateurs potentiels en RDC, seuls quinze millions de Congolais possèdent une carte SIM. Le taux de pénétration est donc le principal défi à relever par les opérateurs de téléphonie mobile dans le pays, a déclaré lundi 9 juin Jean-Léon Bonnechere, le directeur général d’Orange-RDC qui est arrivé au terme de son mandat.
Après trois ans passés la tête d’Orange en RDC, Jean-Léon Bonnechère estime que la marge de progression est considérable dans le secteur de la téléphonie mobile :
« Il reste encore un très grand potentiel. Pour ça il faudrait également que l’économie de la RDC démarre, tous les secteurs. Que la richesse se crée pour que tous les Congolais et les Congolaises puissent avoir un accès plus facile et plus aisé, et économiquement plus intéressant à la téléphonie mobile. C’est encore un enjeu très important, un défi pour tous les opérateurs de télécommunications ».
Une fois que le nombre d’abonnés aux réseaux téléphoniques aura augmenté, chaque opérateur mobile pourra se développer en fonction de ses investissements et de la qualité de son réseau, ajoute-t-il.
L’ancien directeur du groupe Orange RDC sera remplacé par Jean-Michel Garrouteigt.
La compagnie de télécommunication Orange a lancé ses activités en RDC mercredi 5 décembre après avoir racheté l’opérateur téléphonique Congo Chine Télécom (CCT) en octobre 2011. Depuis ce rachat, l’entreprise avait investi 95 millions des dollars américains pour « étendre et mettre à niveau son réseau », à en croire ses responsables.
Orange/RDC propose des services de téléphonie et d’internet mobile.
France Telecom détient actuellement toutes les actions d’Orange/RDC mais l’entreprise compte ouvrir le capital de sa filiale à des actionnaires congolais. La RDC est le 19e pays africain où le groupe France Telecom-Orange est implanté.
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