Des parcelles d’habitations appartenant aux réfugiés de la RDC encore présents au Congo-Brazzaville sont illicitement vendues dans le territoire de Dongo (Equateur). C’est le résultat d’une enquête rendue public jeudi 26 février par une mission conjointe assemblée provinciale-gouvernement provincial, avec le concours de la commission nationale des réfugiés (CNR) et la société civile.
Selon cette enquête, ce sont les autorités locales du secteur de Dongo qui vendraient ces parcelles à des tiers. Ces réfugiés avaient fui entre 2009 et 2010 l’insurrection du Mouvement de libération indépendante et alliés (MLIA). Une insurrection armée partie d’un conflit sur les droits de pêche entre les communautés Enyele et Monzaya dans le Sud-Ubangui.
Le député provincial Oscar Molambo qui conduisait cette mission estime que ces expropriations illégales risquent de compromettre la cohabitation entre les rapatriés et les personnes qui ont acheté leurs parcelles.
Déjà, certaines personnes rapatriées par le HCR et certains déplacés internes qui ont regagné leurs milieux d’origine ne savent plus où reconstruire leurs maisons détruites pendant l’insurrection.
La population accuse les chefs locaux d’être les instigateurs de ces ventes illicites des terres appartenant aux Congolais en refuge au Congo-Brazzaville.
Pour sa part, le député provincial Oscar Molambo demande aux autorités de sanctionner les autorités locales et que les victimes rentrent dans leurs droits.
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