Une commission africaine des droits de l’homme et des peuples effectue, depuis le vendredi 1er avril, une mission de neuf jours à Kinshasa. Cette délégation prévoit des rencontres avec les membres du gouvernement congolais et des visites des maisons carcérales à Kinshasa et en provinces. Déjà, vendredi, elle a rencontré la représentante spéciale adjointe du secrétaire général des Nations unies en RDC, Leila Zerrougui.
La question des droits de l’homme en RDC a été au centre des entretiens entre la délégation de l’Union africaine (UA) des droits de l’homme et des peuples Leila Zerrougui.
Au terme de cet entretien, la représentante de la délégation de l’UA, Reine Alapini, a expliqué que cette mission visait à sensibiliser les autorités congolaises à la promotion des droits de l’homme:
«Nous sommes venus (…) pour discuter de la mise en œuvre de la charte africaine des droits de l’homme et des peuples, voir dans quelle mesure les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels et même les nouveaux droits sont en train d’être mis en œuvre [en RDC].»
La délégation de l’UA a demandé à Leila Zerrougui son appréciation sur la mise en oeuvre des droits de l’homme en RDC.
L’état des lieux dressé par la représentante spéciale adjointe du secrétaire général des Nations unies en RDC, a poursuivi Reine Alapini, «ne nous paraît pas étranger à ce que nous pensions des droits de l’homme. Puisque nous avons déjà une idée de ce que représente des droits de l’homme dans ce pays.»
C’est à ce titre que cette commission de l’UA avait formulé quelques recommandations aux autorités congolaises. Sa visite sur le terrain rend la «discussion plus vivante.» Parmi les sujets évoqués, selon la même source, figurent les questions des réfugiés, de la peine de mort, etc.