L’idée de la révision constitutionnelle ne privilégie pas la cohésion nationale, selon le Réseau national des ONG des droits de l’homme de la RDC, Renadhoc, qui désapprouve ainsi cette initiative de la majorité au pouvoir. La position de cette organisation a été rendue publique jeudi 20 janvier, à Kinshasa, par son secrétaire général au cours d’un point de presse.
Le Renadhoc reste convaincu que le processus électoral, la composition du bureau de la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) et le mode du scrutin doivent privilégier la cohésion, la paix et le consensus entre les acteurs pour éviter les conflits électoraux et post-électoraux.
Ce qui n’est pas le cas actuellement, a indiqué Fernandez Murhola.
Pour ce dernier, il y a risque que le pays soit doté de deux constitutions à la fois et qu’il soit ainsi plongé «dans la jungle juridique et autres crises de légitimité post-électorale.»
Par ailleurs, concernant les victimes des droits de l’homme, le Renadhoc a mis en service ce même jeudi un numéro vert par lequel ces dernières pourraient rapidement saisir cette structure (Renadhoc), qui, à son tour, se chargera d’alerter les autorités compétentes.
Ce numéro vert, c’est le 081 080 0012.
Il sera ouvert 24 heures sur 24, et gratuitement.
Précision, ce numéro est cependant réservé à certaines catégories de personnes : défenseurs des droits de l’homme, journalistes, syndicalistes et acteurs politiques, toutes tendances confondues.
Prix Floribert Chebeya
A la même occasion, le Renadhoc a lancé le prix Floribert Chebeya.
Ce prix sera décerné le 1er juin de chaque année pour récompenser le meilleur défenseur des droits de l’homme.
Pour l’édition 2011, le Renadhoc attend les différentes candidatures au plus tard le 25 avril prochain.