RDC: les activistes des droits de l’homme exigent plus de protection juridique

Le 62ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme a été célébrée avec faste, ce vendredi 10 décembre à Kinshasa. Mais, les activistes congolais des droits de l’homme ont, tout de même, fait remarquer que cette déclaration n’est pas respectée en RDC. Et il n’existe, selon eux, aucune loi dans ce pays qui les protége.

 

Au nom de ses collègues, le secrétaire exécutif du Réseau national de des ONG des droits de l’homme (Renadhoc), Fernandez Murhola, a invité le gouvernement de la République démocratique du Congo à faciliter l’adoption et promulgation d’une loi portant protection, promotion et coordination des défenseurs des droits de l’homme, comme instrument de référence y relatif. 

Il a poursuivi: 

«Le Renadhoc exige l’ouverture des enquêtes judiciaires sérieuses relatives aux assassinats des défenseurs des droits de l’homme en RDC. Il continue à récuser la compétence de la cour militaire de Kinshas/Gombe dans l’affaire relative à l’assassinat de Floribert Chebeya. Dans cette affaire, seule la haute cour militaire est compétente.»  

Par la même occasion, le secrétaire exécutif de Renadhoc a lancé un nouveau prix destiné à pérenniser la mémoire et honorer les combats des activistes  des droits de l’homme. 

Désormais, le prix Floribert Chebeya sera célébré chaque 1er juin. 

A l’occasion de la célébration du 62ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme, le ministre de la Justice et Droits humains ainsi quelques autres officiels a soufflé sur les soixante deux bougies.