La société civile du groupement de Basongora dans le territoire de Beni, dénonce la recrudescence de l’insécurité à Kasindi-Lubiriha, une cité frontalière à l’Ouganda, située à 80 km de la ville de Beni au Nord-Kivu.
Dans un communiqué publié mercredi dernier, son président, Marcel Musubao Mbasa, affirme que depuis le début du mois d’avril, cinq personnes ont été blessées à l’arme blanche et plus de vingt maisons d’habitation cambriolées par des hommes armés.
Il appelle à la sécurisation de la population et se dit inquiet du fait qu’il ne se passe plus une seule nuit où la population dort tranquillement.
« Chaque jour, nous apprenons que quelqu’un a été cambriolé, ou blessé », explique-t-il, inquiet.
Vu la recrudescence de la criminalité, cet acteur de la société civile estime que si cette situation est mal gérée, elle risque de dégénérer.
C’est dans ce cadre qu’il recommande aux différentes couches sociales et aux forces de sécurité du groupement Basongora, d’organiser l’administration locale, de traquer les maisons de tolérance, et d’interdire les mouvements de tous les commerçants ambulants étrangers.
Marcel Musubao Mbasa plaide aussi pour l’instauration d’un système de contrôle ‘‘sérieux’’ à toutes les entrées de la localité, et surtout de mettre à disposition de la police un charroi automobile viable afin de lui permettre d’améliorer sa mobilité.
Il plaide aussi pour l’accélération du processus de mutation des agents ayant longtemps travaillé dans la zone, et à la population, d’être vigilante et d’orienter les alertes à qui de droit et en temps utile.