Des cas des pillages récurrents et des viols avec violences des femmes à Kafunzi, restent le lot quotidien des voyageurs et des habitants de la zone située entre Nyabyondo en territoire de Masisi et Kashebere en territoire de Walikale. Le chef de groupement de Luberike qui tire la sonnette d’alarme a affirmé jeudi 29 juillet que ce sont les combattants du groupe armé de l’APCLS réfractaires au processus de démobilisation, qui sèment la terreur et la désolation dans cette zone située en lisière entre ces deux territoires. Mwami Alexandre Bamongo plaide pour le renforcement des effectifs des forces de défense à Kashebere et à Nyabindo afin de mettre fin à ces exactions commises par ces combattants contre les populations civiles.
« Dans l’entité de Luberike il n’y a pas beaucoup des soucis parce que la situation sécuritaire reste normale, exceptée la situation qui prévaut entre Kahanje et Kashebere. A vant d’arriver à Kashebere, vous traversez une localité qu’on appelle Kafunsi. Cette localité était habitée avant mais suite à l’insécurité, la population qui y habitait a dû se réfugier à Nyabyando pour les uns et les autres à Kahanja. C’est devenu un lieu de prédilection des groupes armés, les quels groupes armés est constitué des éléments réfractaires de l’APCLS », a déploré le responsable coutumier et d’ajouter :
« Ils pillent quotidiennement les passants ceux qui viennent de Walikale et ceux qui viennent de Goma, c’est à trois km de Kashebere. Aux autorités j’ai toujours demandé la position des FARDC basée à Kashebere d’aller patrouiller jusqu’à Kafunsi et au-delà de Kafunsi. Le dernier pillage date d’avant-hier. C’est connu des tous que les groupes armés sont en train de violer sur cet axe-là ».
Les autorités compétentes appellent ces combattants réfractaires à adhérer au processus de démobilisation en cours dans la province avant qu’il ne soit tard.