Le manque de moyen de transport serait l’une des causes de ces décès, car ces femmes devaient être transférées vers le centre de prise à Kasongo. Selon la responsable du service en charge du genre, famille, femme et enfant en territoire de Kabambare, plus de 250 femmes victimes des violences sexuelles depuis 2005 sont abandonnées à elles-mêmes, rapporte radiookapi.net
Selon Mme Thérèse Musanya Matala, le taux élevé des victimes des violences sexuelles a augmenté surtout avec la présence des groupes armés étrangers et des carrières d’exploitation d’or. Elle livre les statistiques des victimes de ce fléau : « Nous avons déjà enregistré 250 cas. Jusqu’à présent, nous avons déjà déploré 50 cas de décès ; et les autres sont abandonnées à leur triste sort. La plupart souffrent des traumatismes et surtout des infections sexuellement transmissibles.»
La ministre provinciale en charge de la santé Véronique Omari Ngereza, affirme être au courant de la situation et avoir rencontré les autorités de Unfpa. Une solution est déjà trouvée, selon elle,car il ne reste que les moyens d’acheminement vers les bénéficiaires : « Il y a un important lot de médicaments qu’on doit acheminer dans le territoire de Kabambare. Nous le ferons avec l’aide du gouverneur de province pour que ces femmes soient soignées . »
Selon elle, cet état des choses est la conséquence de l’état de délabrement avancé des routes et de l’absence des moyens de transport.