Le Gouvernement congolais a pris une série de mesures pour décourager la contrebande minière dans la partie Est du pays. Le ministre des Mines, Kizito Pakabomba, a livré cette information lors d'une conférence de presse tenue, mardi 18 février, avec son collègue de la Communication et Médias, à Kinshasa. Parmi ces mesures, il a indiqué avoir par exemple signé un mémorandum d’entente pour l’approvisionnement des minerais critiques, au niveau de l’Union européenne.
A travers cette démarche, indique le ministre des Mines, la RDC s’engage à assurer la traçabilité des minerais congolais via les moyens économique et diplomatique.
Il compte notamment s’appuyer sur les mesures de la CIRGL pour l'identification de l'origine des minerais et barrer la route à la commercialisation des minerais venus de zones rouges.
« Dans le cadre de la CIRGL, par exemple, on peut demander à tout moment de vérifier, de faire des enquêtes, des audits, pour nous assurer que ces minerais viennent bien de ces pays dans le cas d’espèce. Il y a toute cette mobilisation diplomatique auprès des Etats dans lesquels ces entreprises achètent pour pointer, que ce soit dans le cadre des directives de l’OCEDE », a affirmé le ministre.
Dans ce cadre, le Gouvernement a initié des partenariats stratégiques, notamment avec la compagnie DRC Gold Trading, afin de maximiser la captation des ressources issues de l'exploitation aurifère et d'en garantir une exploitation responsable et bénéfique pour le pays.
Le ministre Kizito a par ailleurs mentionné avoir signé le 12 février courant un arrêté identifiant les zones rouges. Ceci permet à la RDC, dans le cadre des accords, d’assurer que les minerais sont issus des zones de conflit et ne répondent pas à la diligence raisonnable.