Avoir un sac de manioc, communément appelé « Mbadi » devient une question de chance pour ceux qui se réveillent tôt. Selon un fournisseur des sacs de manioc, Mukos Mwanangele, rares sont ceux qui prennent le risque de pagayer nuitamment pour écouler les produits avant 5 heures du matin, avant que les services publics ne descendent au port, rapporte radiookapi.net
Pour les autres acheteurs qui arrivent au courant de la journée, les chances deviennent minimes. De nombreux producteurs qui amenaient le manioc des villages environnants craignent les tracasseries. Malgré le prix de cette mesure fixée à 5 000Fc (près de 10$US) par la mairie de la ville, les demi- sacs se négocient désormais jusqu’à 10 000 Fc (près de 20$US).
M. Mukos Mwanangele justifie cette hausse de prix par des tracasseries des services publics aux ports. Pour un sac acheté à 4500Fc (moins de 10 $US), poursuit-il, il faut dépenser plus de 2500Fc (près de 5$US) auprès d’une dizaine de services installés au port. Du coup, il est obligé de mettre ces frais à la charge du consommateur. Il propose à l’autorité de l’ordre au port de Buzala et du port Sable pour que les marchandises arrivent en grande quantité et que les prix baissent également.