L’agression a eu lieu ce dimanche dans la nuit au groupement d’Izege. Elle a fait un mort
et plusieurs blessés et disparus. Par ailleurs, les autorités militaires et civiles ainsi
que la société civile attribuent l’attaque aux combattants hutus rwandais, indique
radiookapi.net
Le corps inerte d’une femme a été découvert ce lundi matin dans la
localité de Nkumba, théâtre des attaques contre des civils. Ont été découvertes également
une vieille femme de 70 ans et une fillette, toutes deux grièvement blessées. Les parents de
la fillette ont été enlevés par les assaillants.
Non loin de Walungu centre, deux
autres personnes ont été blessées par balles. Des sources concordantes indiquent que les
attaques ont commencé vers 21 heures. Les éléments des FARDC sont arrivés sur les lieux.
Mais ils n’ont pu mettre la main sur aucun assaillant, malgré une poursuite de plusieurs
heures. Des coups de feu ont été entendus toute la nuit, témoignent les autorités
locales.
La semaine dernière, les combattants hutus rwandais avaient attaqué un autre
village du groupement d’Izege. Ces attaques coïncident avec la libération des présumés
éclaireurs du groupe «Rasta», arrêtés il y a plus d’un mois par la population, affirme la
société civile. Elle rend les autorités de Bukavu qui les ont relâchés responsables de ces
nouvelles attaques. Cela fait bientôt deux mois que l’on n’a plus assisté à ce genre
d’attaques dans le groupement d’Izege.