Revue de presse du mardi 10 décembre 2013
Le Potentiel explique que les contradictions sur la journée du lundi 9 décembre déclarée « chômée et payée » pour les funérailles de l’artiste musicien Pascal Tabu Ley décédé samedi 30 novembre dernier sont à la base de cette cacophonie. Pour André Kimbuta, cette mesure était limitée à la seule ville de Kinshasa, note le journal.
Mais le ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale, Modeste Bahati soutient que cette matière est de la compétence exclusive du gouvernement central, ainsi que le dispose la Constitution de la République en son article 202 : « Sans préjudice des autres dispositions de la présente Constitution, les matières suivantes sont de la compétence exclusive du pouvoir central : la législation notamment concernant (…) : la législation du travail comprenant notamment les lois régissant les relations entre employeurs et travailleurs (…) et le chômage involontaire ». Pour lui, Il est clairement établi que l’exécutif provincial d’André Kimbuta a outrepassé ses prérogatives empiétant sur les compétences du gouvernement de la République, rapporte Le Potentiel.
Forum des As estime qu’avec cette journée chômée et payée uniquement à Kinshasa : « La « kinoisisation » s’invite aux obsèques de Tabu Ley ».
Le quotidien note d’abord la confusion autour du caractère ” chômé ” de la journée d’hier lundi car la nouvelle ayant été annoncée tard dans la nuit, la plupart des Kinois pas suffisamment préparés à cet évènement, n’ont pas pu prendre les dispositions utiles.
Forum des As regrette aussi ce qu’il apelle « kinoisisation » de l’hommage à un artiste à vocation nationale et de renommée internationale.
Fallait-il réellement réduire Pascal Tabu Ley à un Kinois là où partout en Afrique et même à Cuba, en passant par l’Europe et les Etats-Unis, il compte un nombre incalculable d’admirateurs, se demande le journal. Si l’Afrique est trop petite pour incarner la stature de « Seigneur Ley », rien ne justifiait qu’on le réduise au rang d’un simple artiste kinois.
Forum des As estime que par rapport au souci même de conférer à l’artiste des honneurs dus à son rang, le Gouvernement central aurait dû prendre les choses en mains.
De son coté, La Référence Plus parle des obsèques de Nelson Mandela et titre : « Matata Ponyo et E. Tshisekedi ont signé hier le registre de condoléances ».
Etienne Tshisekedi, président de l’UDPS et quelques minutes après lui, le Premier ministre Matata Ponyo en compagnie du vice-ministre des Affaires étrangères se sont rendus à la résidence privée de l’ambassadeur Mashimbye de l’Afrique du Sud, pour exprimer, tour à tour, leur solidarité avec le peuple sud-africain et signer le registre de condoléances dressé à cet effet par l’ambassade de la République d’Afrique du Sud, informe le quotidien.
Le journal annonce aussi que l’Afrique du Sud va recevoir près d’une centaine de hautes personnalités en provenance de tous les Etats du monde mardi 10 décembre. Des dignitaires du monde entier, notamment des chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus pour la grande cérémonie officielle que d’aucuns qualifient déjà d’événement du siècle au stade FNB de Soweto.
En République Démocratique du Congo, le peuple congolais et ses dirigeants continuent de rendre des hommages mérités à celui qui a eu en son temps à offrir ses bons offices à Mobutu et Mzée L. D. Kabila.