Bafwasende : 800 familles de déplacés en situation difficile

camp de déplacés

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La situation humanitaire de ces familles d’Opienge déplacées à Bafwasende, à 262 kilomètres au nord est de Kisangani, est préoccupante.

90 % d’entre eux vivent dans des familles d’accueil et manquent de médicaments, de nourritures et autres produits de 1ère nécessité. Une équipe humanitaire mixte Monuc – agences onusiennes et Caritas Congo a effectué une mission d’évaluation sur place, signale Jacques Ajaruvwa Wathum, chargé des Affaires humanitaires au sous-bureau Ocha à Kisangani, présente les besoins urgents de ces déplacés d’Opienge : « Les besoins prioritaires exprimées par les personnes déplacées se regroupent particulièrement en 3 secteurs, à savoir : le secteur de la santé, le secteur de la sécurité alimentaire, et les non vivres. L’hôpital général de Bafwasende souhaiterait bien avoir un appui en médicaments essentiels pour prendre en charge les malades qui arrivent. Il y a un certain nombre de cas qui ont été référés. Des cas de victimes de violences sexuelles qui doivent être pris en charge médicalement. Sur ce point, le stock dont dispose actuellement l’hôpital général est assez petit. Il devrait être renforcé. Du coté alimentaire, ces populations, qui se déplacent avaient déjà cultivé et semé notamment du riz et d’autres cultures, et ont du les abandonner. On va devoir discuter avec les acteurs de la sécurité alimentaire d’une alternative qui pourrait permettre de les assister assez rapidement. »

Ces déplacés ont fui les affrontements depuis mai dernier, entre FARDC et Maï-Maï réfractaires au brassage. Ces affrontements ont eu lieu dans 3 localités d’Opienge, à savoir Angamapasa, Balobe et Elonga. Selon le général Jean-Claude Kifwa, commandant de la 9e Région militaire, 30 personnes ont été tuées.