Des irrégularités sont signalées dans le
déroulement des opérations d’enrôlement et d’identification au chef-lieu de la province du
Maniema. D’un côté, les partis politiques revendiquent la présence de leurs témoins dans
les centres d’identification. De l’autre, le coordonnateur provincial de la CEI déplore
celle des agents de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) dans chaque centre. Ce qui,
selon lui, peut porter atteinte à l’indépendance de ce processus.
Pour la
deuxième journée, les opérations d’enregistrement se sont poursuivies dans les dix centres
ouverts le premier jour. Ainsi, 850 personnes se sont fait enrôler ce lundi 22 août dans
neuf des dix centres. Le cumul des deux premiers jours donne 1 319 enrôlés avec une
moyenne de 49 inscrits par centre. Les 14 autres centres programmés pour ce mardi 23 août
n’ont ouvert que cet après-midi. Ce retard s’explique par le fait que les opérateurs de
saisie reçoivent une formation supplémentaire.
De leur côté, les partis politiques
revendiquent la présence de leurs témoins dans les centres. Emile Dimoke, coordonnateur de
la CEI/Maniema rétorque que ces formations politiques n’ont jamais présenté la liste de
leurs témoins demandée pourtant depuis une semaine. Le Coordonnateur de la CEI déplore en
outre la présence des agents de l’ANR dans tous les centres d’inscription de la ville. Cette
présence peut, selon Emile Dimoke, entamer l’indépendance du processus électoral.