Les FARDC sont accusées de procéder à des arrestations arbitraires des jeunes en chefferies de Mobala et des Andisoma à environ 45 km au sud-ouest de Bunia dans le territoire d’Irumu. Selon des sources locales, ils sont soupçonnés d’être des miliciens de la Force patriotique et intégrationniste du Congo (FPIC).
Ce qui pousse la jeunesse à vivre dans la clandestinité dans cette entité. Le porte-parole de l’armée en Ituri rapporte que cette opération vise à dénicher les présumés miliciens qui se dissimulent dans la communauté.
Selon des sources locales, les militaires des FARDC circulent chaque jour dans les villages en chefferies de Mobala et Andisoma pour traquer les jeunes. Le dernier cas, c’est ce dimanche 27 décembre matin où deux jeunes ont été appréhendés dans leur parcelle en train de déjeuner. A ce jour, des dizaines de jeunes sont déjà aux arrêts à l’état-major de l’armée à Marabo, précisent des sources locales.
Ces mêmes sources dénoncent la « chasse à l’homme ». Ce qui fait que de nombreux jeunes ont fui pour s’installer ailleurs.
D’autres se cachent dans des maisons et sont contraints à l’oisiveté.
Contacté par Radio Okapi, le porte-parole des FARDC en Ituri indique que ceux qui sont arrêtés sont des suspects identifiés par le service de renseignement militaire.
Le lieutenant Jules Ngongio demande aux habitants qui ne sont pas en connivence avec les miliciens de la FPIC de garder leur calme et de collaborer avec l’armée pour dénicher les présumés rebelles qui se cachent dans la communauté.
Les miliciens de la FPIC se livrent ces derniers jours a des nombreuses exactions contre la population dans plusieurs localités dans le territoire d’Irumu.