Les travaux de la tripartite Gouvernement-CNSA-CENI qui se sont clôturés mercredi 18 octobre à Kinshasa est l’un des sujets qui suscitent les commentaires des journaux parus jeudi 19 octobre à Kinshasa.
Le communiqué final de ces travaux mentionne 14 résolutions essentiellement liées au processus électoral et à la loi portant constitution et fonctionnement du CNSA, fait savoir Actualité.cd. Parmi ces résolutions, relève le media en ligne, la tripartite recommande à la CENI de lancer l’opération d’enregistrement des Congolais de l’étranger sur le fichier électoral.
En rapport avec le processus électoral, la tripartite a appelé la CENI à publier un calendrier «réaliste» tenant compte des dispositions pertinentes de l’accord du 31 décembre 2016, écrit le site web d’infos qui fait par ailleurs remarquer que les mesures de décrispation du climat politique consignées dans l’accord de la Saint Sylvestre n’ont pas fait l’objet des discussions lors des travaux de cette tripartite.
L’Avenir souligne que ces travaux de la tripartite ont connu la participation des observateurs et experts nationaux et internationaux, de l’Union européenne, de l’OIF, de la MONUSCO, de l’Union Africaine, de la République Sud-Africaine, de la SADC, du PNUD/PACEC, du CSAC ainsi que du Conseil National des Droits de l’homme.
D’après le quotidien, tous les participants à ces travaux ont à l’unanimité pris acte des résolutions issues de ces travaux et les représentants des trois institutions de la tripartite à savoir Emmanuel Shadari pour le gouvernement, Joseph Olenghankoy pour le CNSA et Corneille Nangaa pour la CENI, ont apposé leurs signatures sur le Communiqué final qui sanctionné la clôture de ces travaux.
En rapport avec la cérémonie de la signature de ce communiqué final, 7sur7.cd note un incident, en rapportant que le président du CNSA a eu du mal à se lever de son siège pour aller apposer sa signature.
Il a fallu que le Premier ministre insiste du regard pour que le président du CNSA s’exécute, précise le site d’actualités, avant d’expliquer cette attitude d’Olenghankoy par sa réticence en rapport avec le délai technique de 504 jours dont la CENI dit avoir besoin après la clôture de l’enrôlement pour organiser les élections.
D’après Forum des As, contrairement aux représentants du gouvernement et de la CENI à ces travaux, celui du CNSA Joseph Olenghankoy n’a pas signé ce document. A la place, allègue le quotidien, il a plutôt paraphé ce communiqué car, explique le confrère, la kilométrique signature d’Olenghankoy dont tout le monde connait depuis les années Conférence nationale souveraine n’a pas figuré dans ce communiqué final.
Le journal se demande si ce geste ne constitue-t-il pas la réserve qu’on attribue au président du CNSA par rapport aux 504 jours largués par le Président de la CENI.
Capsud.net croit cependant connaitre les raisons qui ont poussé M. Olenghankoy à ne pas apposer sa signature sur ce communiqué final. D’après le media en ligne en effet, ce communiqué final est resté muet sur la tenue des élections telle que prévu dans l’accord de la Saint Sylvestre.
Le parties prenantes à ces travaux, poursuit le site d’infos, se sont seulement limitées à un appel aux responsabilités, en demandant notamment à la CENI de publier «un calendrier électoral réaliste conforme à la constitution et l’accord de la Saint Sylvestre».
Une requête que le media qualifie d’ambigüe, relevant que la CENI ne peut concilier les deux textes dans le contexte actuel. De l’avis du média en ligne donc, en refusant d’apposer signature sur ce document, le président du CNSA n’a peut-être pas voulu soutenir cette ambigüité.
En rapport avec le délai de 504, La Prospérité craint que le calendrier électoral qui, pense le quotidien, sera publiée d’ici la fin du mois d’octobre engendre un autre imbroglio sur la scène politique congolaise.
En effet, soutient le quotidien, ce calendrier ne cadrera pas avec l’accord de la Sylvestre. Et avec d’un côté ceux qui ne jurent que pour le respect de la Constitution et de l’accord de la Saint Sylvestre et de l’autre, ceux qui font confiance à l’expertise de la CENI, le journal craint de nouvelles tensions sur l’étendue du territoire national.
Dans un tout autre registre, Le Phare fait savoir que le secrétaire général de l’UDPS Jean-Marc Kabund-a-Kabund voit la main noire du Premier ministre Tshibala derrière la « Commission de discipline » de son parti, qui a prétendu le suspendre pour de présumées malversations financières.
M. Kabund l’a dit au cours d’une matinée politique organisée mercredi 18 octobre au siège de l’UDPS, précise le journal, ajoutant qu’au cours de cet échange, le secrétaire général de l’UDPS qui a reçu le soutien des hauts cadres du parti, a appelé les combattants de l’UDPS à l’unité pour barrer la route à toutes les tentatives de déstabilisation du parti.
En rapport avec le soutien des cadres de l’UDPS à Jean-Marc Kabund-a-Kabund, kinshasatimes.cd renseigne qu’il s’agit de 4 secrétaires généraux adjoints du parti : Eteni Longondo, Félix Tshisekedi, Rose Boyata et Rubbens Mikindo. Ils ont dans un communiqué rejeté ce qu’ils qualifient de «prétendue» décision rendue publique lundi 16 octobre par laquelle Jean-Marc Kabund serait suspendu de ses fonctions, rapporte le site d’informations.
D’après ces cadres de l’UDPS, cette décision n’a nul effet sur le pouvoir du secrétaire général Jean-Marc Kabund.
Ils tranquillisent par ailleurs des militantes et militants du parti à qui ils demandent beaucoup de vigilance pour la survie de l’UDPS, souligne kinshatimes.cd.