L’ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe, appelle à la paix et à la protection de la démocratie à travers le pays.
Il a lancé cet appel deux jours après des accrochages ayant opposé les policiers aux militants de l’UNAFEC, dans la commune de la Kenya, à Lubumbashi (Haut-Katanga).
Pour Moïse Katumbi, ces incidents est une preuve de manque de liberté d’expression en RDC:
«C’est déplorable, ce qui s’est passé à la commune Kenya et je me pose la question s’il y a la démocratie dans notre pays. Afficher des effigies, est-ce que c’est un problème! Nous ne devons pas faire la guerre en politique au contraire, nous devons travailler dans le sens de protéger notre démocratie. Je condamne fermement ce qui s’est passé à la commune de la Kenya surtout des arrestations».
L’ex-gouverneur du Katanga dit rêver d’un Congo où il y aura la paix et la démocratie, gage de développement de tout Etat moderne.
1/ Sur le terrain politique, je condamne les actes antidémocratiques & violences qui sévissent depuis hier contre l'#UNAFEC & mes partisans.
— Moise Katumbi (@moise_katumbi) 20 avril 2016
Il a par ailleurs déploré l’interpellation du président de l’UNAFEC, Gabriel Kyungu wa Kumwanza, au parquet général de Lubumbashi.
A ce sujet, le procureur général près la Cour d’appel de Lubumbashi dit ne pas reconnaitre un quelconque mandat de comparution lancée contre Kyungu wa Kumwanza.
«Nous nous ne sommes pas d’ennemis mais plutôt des adversaires politiques. Le plus important pour nous est de cheminer ensemble pour que nous puissions avec la population aller aux élections et que la première alternance se passe le 19 décembre 2016», a poursuivi Moïse Katumbi.
Le commissaire divisionnaire-adjoint de la police au Haut-Katanga, général Jean-Bosco Galenga, avait indiqué que cinq policiers ont été blessés lors des accrochages avec des partisans de l’UNAFEC.
Selon cet officier de la police nationale, une boutique, un bistrot, des salons de coiffure ont également été vandalisés.
Treize personnes sont arrêtées et poursuivies à la suite de ces incidents, a confié le général Jean-Bosco Galenga.