Le chef de l’Etat a promulgué le samedi 1er février la loi de finances 2014. Ce budget est évalué à 8,9 milliards de dollars américains, une augmentation de 14% par rapport au budget 2013. Les sénateurs et les députés ont examiné ce budget au cours d’une session extraordinaire, le projet de loi ayant été déposé en retard.
Pour assurer ses dépenses, le gouvernement a recouru aux crédits provisoires pendant tout le mois de janvier, conformément à l’article 126 de la constitution. Ces crédits sont arrivés à terme le 31 janvier.
L’Assemblée nationale a voté le budget quelques heures avant leur expiration. Auparavant, une commission mixte paritaire Assemblée nationale-Sénat avait été mise en place pour aplanir les divergences constatées après le vote de la loi de finances par les deux chambres du Parlement.
Au cours de l’examen du budget à l’Assemblée nationale, les députés l’ont revu à la hausse. Le budget présenté par le gouvernement était chiffré à 8,2 milliards de dollars américains. Les élus l’ont revu à 8,9 milliards de dollars.
Cette augmentation a été réalisée et présentée dans le rapport de la commission Economique et financière de l’Assemblée nationale qui a amendé le projet du gouvernement conformément aux prescriptions des députés.
Selon cette commission, le réaménagement de ce budget 2014 provient des recettes des douanes et accises, des impôts, des recettes non fiscales et de la Direction général des recettes administratives, domaniales, judiciaires et de participation (DGRAD).
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