RDC : l’Assemblée nationale vote le budget 2014 revu à la hausse

Le premier ministre, Matata Ponyo Mapon et les membres de son gouvernement le 15/04/2013 au palais du Peuple à Kinshasa, lors d’une plénière à l’assemblée nationale. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Le budget de l’Etat exercice 2014 a été voté mardi 22 janvier à l’Assemblé nationale. Il s’élève à 8,9 milliards de dollars américains. Il s’observe une amélioration de près de 739 130 dollars américains par rapport au budget initial présenté par le gouvernement.

Cette augmentation est réalisée et présentée dans le rapport de la commission Economique et financière de l’Assemblée nationale qui a amendé le projet du gouvernement conformément aux prescriptions des députés.

Selon cette commission, le réaménagement de ce budget 2014 provient des recettes des douanes et accises, des impôts, des recettes non fiscales et de la Direction général des recettes administratives, domaniales, judiciaires et de participation (DGRAD).

Les économies dégagées sont affectées, en ce qui concerne les dépenses d’interventions économiques, sociales, culturelles et scientifiques aux secteurs vitaux, notamment l’agriculture et la santé, précise le rapport de la commission Economique et financière.

Quant aux dépenses de fonctionnement, ces augmentations ont renforcé, entre autre, les secteurs de la défense et de sécurité, de l’éducation et la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).

Certains députés pensent que l’affectation de ces recettes améliorées n’ont pas tenu compte des rémunérations des services de sécurité et défense. D’autres par contre estiment qu’il y a lieu d’améliorer encore plus le Budget en RDC.

« Dans les dépenses de rémunération de l’armé, il y a un accroissement de 0,4%. Alors si le minimum qu’on paie à  nos militaires, on ajoute rien… Donc, l’ANR, la police, l’armée n’ont pas connu d’augmentation telle que le rapport a proposé », affirme le député national Franck Diongo.

Mais Emery Okundji indique qu’il y a lieu de faire mieux si on mettait un terme aux pertes des recettes publiques.

« Tout le monde reconnait, le gouvernement reconnait qu’il y a coulage, le chef de l’Etat lui-même a reconnu qu’il y a coulage, mais tout le monde se plaint, alors qui va agir. Il faut maintenant agir. Et donc, il faut qu’il y ait un contrôle parlementaire sérieux », dit-il.

Le budget voté est envoyé au Sénat pour une seconde lecture.

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