Le prix du latex a baissé depuis quelques jours dans le territoire d’Ikela en Equateur. Le président de la Fédération des entreprises du Congo (Fec) à Ikela, Norbert Bondale, affirme que la tonne de latex coûte actuellement 100 000 francs congolais (108 dollars américains) alors qu’elle se négociait à 160 000 francs congolais (173 dollars américains) avant. Les commerçants locaux expliquent que la baisse du prix de ce produit à partir duquel est fabriqué le caoutchouc est occasionnée par une offre supérieure à la demande.
Faute de routes pour permettre le transport de leur production entre les plantations d’hévéa à l’intérieur du territoire d’Ikela et la cité du même nom, les producteurs de caoutchouc sont obligés de l’écouler à l’intérieur du territoire à bas prix. La plupart des routes de desserte agricole sont en mauvais état. Ce qui décourage les transporteurs routiers.
Les conducteurs de vélo qui font la navette entre la cité d’Ikela et les centres de production exigent 140 000 francs congolais (152 dollars américains) pour transporter une tonne de caoutchouc sur une distance de 70 kilomètres.
Un prix que les commerçants estiment exorbitant. A en croire le président de la Fec à Ikela, le transport de cette même quantité par bateau depuis la cité d’Ikela jusqu’à Kinshasa coûte 100 dollars américains.
La même source pointe également l’absence d’une demande à la hauteur de l’offre. Norbert Bondale explique que seule l’entreprise Busira Lomami Equateur continue d’acheter le caoutchouc sur place. Au début de l’année, on comptait cinq sociétés qui achetaient du latex produit par les planteurs de l’hévéa à Ikela.
Selon la Fec, 4 900 tonnes de latex ont été produites à Ikela en 2013.
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