Le Conseil de sécurité des Nations unies se dit profondément préoccupé par le manque d’avancées dans le processus de désarmement des rebelles rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) dans l’Est de la RDC. Il souligne que l’échéance du 2 janvier 2015, fixé par les chefs d’Etat de la région des Grands Lacs pour ce désarmement, ne doit plus être repoussée.
Dans une déclaration rendue publique mercredi 5 octobre à New York, le président du Conseil a demandé au gouvernement congolais et à la Monusco de s’apprêter à lancer des opérations contre des dirigeants ou membres des FDLR qui ne participent pas au processus de démobilisation ou qui continuent de porter atteinte aux droits de l’homme.
Les membres du Conseil de sécurité ont exprimé leurs préoccupations face au manque de progrès dans le processus de désarmement volontaire des FDLR, lors d’une réunion du Conseil mercredi à New York.
Le président du Conseil de sécurité pour le mois de novembre, le Représentant permanent de l’Australie auprès de l’Onu, Gary Quinlan, lisant le communiqué des membres du Conseil, a déclaré qu’il ne pourrait pas y avoir de retard supplémentaire dans l’échéance qui a été fixée par les instances régionales au 2 janvier 2015.
Les chefs d’Etats et des gouvernements de la CIRGL et de la SADC avaient lancé en août dernier à Luanda un nouvel ultimatum jusqu’au 31 décembre 2014 aux FDLR pour qu’ils déposent volontairement les armes et acceptent d’intégrer le processus de Démobilisation, désarmement, rapatriement, réinstallation et réinsertion (DDRRR).
Réunies lundi 20 octobre à Luanda, ces deux organisations régionales ont réitéré leur décision de neutraliser les rebelles rwandais qui ne déposeront pas les armes d’ici le 2 janvier 2015.
Les membres du Conseil de sécurité ont demandé à la Monusco et au gouvernement de la République démocratique du Congo de se préparer à intervenir militairement dès le mois de janvier contre les membres des FDLR qui ne respecteraient pas cette échéance pour le désarmement.
Rappelant que des membres des FDLR avaient participé au génocide de 1994 au Rwanda, le Conseil de sécurité a expliqué que le désarmement des FDLR était indispensable au retour de la paix dans la région des Grands Lacs.
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