Sud-Kivu: les déplacés assistés malgré l’insécurité

Des familles dans un camp de déplacés à l’Est de la RDC, en janvier 2003. Photo Don John Bompengo

Les combats qui opposent, depuis avril dernier, les Forces armées de la RDC (FARDC) aux Maï-Maï Yakutumba limitent l’accès des humanitaires dans le territoire de Fizi (Sud-Kivu). Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’Onu (Ocha) a toutefois fait remarquer, jeudi 7 août, que les personnes déplacées ont reçu une assistance malgré l’insécurité dans le territoire de Fizi, de la Plaine de la Ruzizi, en territoire d’Uvira et de la région entre Hombo Nord et Hombo Sud à la limite des territoires de Walikale (Nord Kivu) et de Kalehe (Sud-Kivu).

Le chef du bureau d’Ocha au Sud-Kivu, Florent Méhaule, a affirmé que les défis de l’assistance humanitaire sont immenses dont notamment la difficulté d’accès aux populations vulnérables:

«Outre l’accès, les défis auxquels nous faisons face pour assister les vulnérables, c’est le besoin immense des déplacés, les ressources qui sont limitées, les partenaires qui ne sont pas positionnés partout, des moyens financiers limités, des moyens logistiques qui sont parfois limités».

Florent Méhaule a indique que la persistance des combats entre FARDC et Maï-Maï a provoqué le déplacement de plus 1 200 ménages, soit six mille personnes, qui ont fui les localités de Yungu, Talama, les localités de la forêt de Nganja pour se diriger vers Kazimia, Kikonde et Sebele.

Nombreux parmi ces déplacés ne pensent même pas retourner dans leurs villages d’origine, craignant l’insécurité.

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