Plus de 40% d’enfants n’ont pas étudié au cours de l’année scolaire 2013-2014, en chefferie de Walendu Bindi, dans le district de l’Ituri (Province Orientale). Les notables scolaires du coin attribuent cette situation à la persistance de l’insécurité créée par les miliciens de la Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) qui entraine le déplacement permanent des populations.
D’autres enfants ont abandonné le chemin de l’école à cause de la pauvreté des parents dans ce milieu longtemps meurtri par des conflits armés.
Des autorités locales déplorent également la destruction des infrastructures scolaires ainsi que des pupitres qui ont servi des bois de chauffage aux déplacés et militaires qui ont envahi les écoles de cette contrée.
Elles fustigent également le pillage des manuels scolaires par des miliciens.
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«Les élèves se mettent à cinq voire à six sur un seul banc et d’autres manuels ont été pillés par ces miliciens», a témoigné la directrice d’une école primaire à Getty, Angèle Vumilia.
Certaines ONG ont construit des écoles dans les sites de déplacés et d’autres ont payé le frais scolaire pour les enfants démunis pour encourager la scolarisation des enfants des déplacés.
Depuis août dernier, les miliciens de la FRPI ont commis de nombreuses exactions sur les populations civiles dans la chefferie de Walendu Bindi. Ils ont notamment incendié, en mai dernier, plus de cent maisons dans cette contrée.
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