La question du déclassement et la vente des véhicules du bureau permanent de l’Assemblée provinciale oppose cette instance au gouvernement provincial. Le gouverneur par intérim de la province, Bruno Bindamba estime que la vente est légale et a suivi la procédure normale alors que l’Assemblée provinciale s’y oppose.
«Il n’y a pas eu irrégularités. C’est dans le fonctionnement normal de l’Etat et du gouvernement provincial», a déclaré, vendredi 5 août, Bruno Bindamba.
Une procédure qui passe les étapes suivantes:
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Le service de transport administratif (STA) du ministère de Travaux publics fait un constat sur le nombre d’années et l’état des véhicules
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Il établit un document qui spécifie si le charroi peut être vendu ou pas.
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S’il peut être vendu, il envoie un document au gouvernement provincial pour approbation.
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Le gouvernement annonce alors la vente publique de ce véhicule.
Pour les députés provinciaux, cette procédure n’a pas été respectée.
«La procédure n’est pas encore arrivée à terme, mais les Jeeps ont été vendues à deux mille dollars américains alors qu’elles coûtent plus que cette somme.», disent-ils.
Ils accusent aussi le gouvernement provincial d’avoir perçu l’argent de la vente de ces véhicules.
Bruno Bindamba a appelé le bureau provincial au calme:
«Nous allons examiner les possibilités de remplacement de ce charroi automobile. L’argent a été versé à la banque, le document doit être envoyé au service de transport pour classement.»
Quant à la perception de l’argent, il a expliqué que la somme a été versée à la Direction générale de recettes de la province de l’Equateur (DGRPE), parce qu’il s’agit des biens du gouvernement provincial.
Les députés provinciaux se sont rencontrés jeudi 4 août, au siège de l’Assemblée provinciale, pour discuter de cette question. Ils ont convenu de saisir la justice.
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