Dix-sept barrières sont érigées sur le trajet Kinshasa-Kikwit (Bandundu), sur la nationale numéro 1. Selon les transporteurs, les services de l’Etat installés à ces postes de contrôle perçoivent des taxes illégales de l’ordre de 50 000 Francs congolais (environ 55 USD) pour chaque grand véhicule et 90 000 Francs congolais (environ 100 USD) pour les camions à dix roues ou les remorques.
Selon des témoins, ces tracasseries seraient l’œuvre des éléments de la Police de circulation routière, de l’Agence nationale de renseignements, du Bureau 2 et la Direction générale de migration (DGM).
«Un transporteur qui va de Kinshasa à Mbuji-Mayi, au Kasaï-Oriental, sur la nationale numéro 1, peut débourser plus de 600 000 francs congolais, soit plus de 660 USD», déclare un camionneur qui voyage sur cet axe.
Un autre transporteur affirme que les documents délivrés à N’sele (Kinshasa) par les services de contrôle ne sont pas acceptés au poste du pont de Kwango (Bandundu).
Selon lui, les services postés à ce pont exigent aux transporteurs de payer de nouvelles taxes.
Les transporteurs souhaitent que toutes ces barrières soient transformées en postes de péage au bénéfice du trésor public.
Contacté à ce sujet, le ministre provincial de l’Intérieur (Bandundu), Jean-Pierre Ndongo, dit être au courant de toutes ces tracasseries routières sur la route nationale.
D’après lui, l’ordre avait déjà été donné au commandant provincial de la police pour mettre fin à l’existence des postes de contrôle au Bandundu.
Jean-Piere Ndongo a promis d’effectuer lui-même une visite d’inspection sur cette voie, sans préciser de date.