Des brigands souvent habillés en tenue militaire et munis des armes pillent, volent et sement la terreur chaque jour à partir de 21 heures (locales) au quartier Mbanza-Lemba, dans la commune de Lemba à Kinshasa. Exaspérée par cette situation, la population locale, organisée en système d’autodéfense, a décidé de se faire justice. Cinq de ces bandits ont été arrêtés. L’un a été brûlé vif, mais il a été sauvé de justesse par la police.
A Mbanza-Lemba dans la commune de Lemba et Kisenso, dans la commune de Matete, par exemple, dès qu’il est 20h30, c’est un couvre-feu total.
A la place des patrouilles de la police, ce sont plutôt des gangsters qui font la loi dans les rues et coins stratégiques de cette partie de la ville.
Dans l’espace de trois semaines, plus de trente personnes et trois familles ont été victimes des multiples cas de vols.
Ces malfrats, non encore identifiés, se pointent au niveau du terrain de football situé entre l’Université de Kinshasa (Unikin) et les maisons d’habitation environnantes, selon un habitant de Mbanza-Lemba:
«L’insécurité bat le record à Mbanza-Lemba. Certains bandits volent dans des maisons, d’autres se posent au niveau du terrain pour rançonner les passants de leurs biens. Impossible de passer à 21heures. Nombreuses personnes sont déjà victimes.»
Alertez la police: 081 51 47 938
Pour faire face à cette insécurité, les habitants se mobilisent avec des sifflets. Déjà, cinq bandits ont été arrêtés, a expliqué Nzaulwemba, chef de quartier Mbuku:
«Dernièrement, la population avait arrêté quatre hommes en uniforme et un civil. Les jeunes garçons s’organisent à aider la police. Tout le monde est obligé d’avoir son sifflet de secours. Quand on entend un homme sifflé, c’est une alerte générale.»
Conscientes de ces cas isolés d’insécurité, les autorités policières promettent de renforcer les capacités de leurs patrouilles.
Elles invitent, par ailleurs, la population à faire confiance à la police et à collaborer avec elle. Pour signaler des cas d’insécurité, les responsables de la police demandent à la population victime de cette insécurité de téléphoner au numéro 081 51 47 938.