La RDC attend encore beaucoup de l’extérieur dans le secteur de l’alimentation malgré ses énormes potentialités dans ce domaine, a déclaré le représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation (FAO), jeudi 14 octobre à Kinshasa, au cours de la conférence sur la sécurité alimentaire organisée par l’ONG danoise Dan Church Aid et la direction des urgences de l’Eglise du Christ au Congo (ECC). Ainsi, pour remédier à cette situation, différents orateurs ont recommandé d’investir massivement dans le secteur agricole, incluant la forêt, la pèche, l’élevage et l’agriculture traditionnelle.
Cette conférence est organisée en marge de la Journée mondiale de l’alimentation, célébrée le 16 octobre.
Selon le chargé de programme de sécurité alimentaire de Dan Church Aid, ces travaux permettent de réfléchir sur les souffrances des personnes qui vivent dans l’insécurité alimentaire.
C’est ce qui explique, selon lui, le thème retenu pour la Journée mondiale de cette année: l’unité pour lutter conter la faim.
Le président de l’ECC, Marini Bodo, a, quant à lui, mis l’accent sur l’émergence d’un environnement plus équitable pour tous.
Il a plaidé pour l’accès de tous à l’alimentation, en faisant remarquer que des milliers d’enfants congolais sont frappés par la faim; alors que le pays dispose d’un immense potentiel agricole.
Tous ces plaidoyers sont tombés dans les oreilles du ministre de l’Agriculture, Norbert Bashengezi, qui a ouvert ces travaux.
Norbert Bashengezi a reconnu que la RDC dispose de beaucoup de potentialités naturelles, à même de lui permettre d’assurer la sécurité alimentaire à toute sa population.
Mais, pour y parvenir, a fait remarquer le ministre Basengezi, il faut notamment coordonner les actions à mener.
C’est-à-dire, a-t-il précisé, les investisseurs tant nationaux qu’internationaux doivent appuyer toute la chaine de l’agriculture, allant de la production à la consommation, en passant par l’évacuation, la conservation, la transformation et la commercialisation.