Les consultations politiques en vue de la formation d’un gouvernement d’union nationale en République démocratique du Congo prennent fin ce mardi 8 avril. C’est ce que qu’a annoncé, la cellule de communication des consultations politiques, lundi 7 avril.
Ces consultations n’ont pas permis au conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité d’avoir les points de vue des opposants les plus en vue. Si tous les leaders de l’Union sacrée, mais aussi les confessions religieuses et la société civile ont répondu à l’appel, les opposants ont décliné l’offre. Le FCC de Joseph Kabila, Moïse Katumbi, Martin Fayulu, … n’ont pas répondu à cette main tendue du Président de la République.
Les consultations politiques initiées par le chef de l’Etat Felix Tshisekedi en vue de la mise en place d’un Gouvernement d’union nationale avaient débuté le 24 mars à Kinshasa.
Selon Désiré-Casimir Eberande, conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de Sécurité et chargé de faire ces consultations, cette initiative vise à rassembler majorité, opposition, société civile et personnalités indépendantes pour répondre à la grave crise sécuritaire qui menace l’unité et la stabilité de la République démocratique du Congo.
Casimir Eberande Kolongele avait commencé ces consultations par la plateforme Union sacrée de la nation.
Cependant, plusieurs partis et acteurs politiques de l’opposition affirmaient boycotter ces consultations politiques initiées par le Chef de l’Etat, Felix Tshisekedi. Ces opposants estimaient que cette démarche de Félix Tshisekedi ne résoudra pas la crise sécuritaire actuelle, mais va plutôt consolider un pouvoir en crise de légitimité.
Ils soutiennent plutôt l’initiative d’un dialogue inclusif tel que préconisé notamment par les évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et les pasteurs de l’Eglise du Christ au Congo (ECC), pour offrir une issue durable au conflit dans l’Est de la RDC.
Les discussions dans ces consultations s’articulent autour de principes jugés fondamentaux par les autorités : la suprématie de la Constitution, l’unité nationale, l’intangibilité des frontières, la souveraineté, le respect des institutions établies et la gouvernance inclusive, a précisé le ministre Kolongele Eberande lors d’un point de presse.