Exclu du parti Ensemble pour la République de l’opposant Moise Katumbi, après sa participation aux consultations politiques initiées par le président de la République, le député Gratien Iracan justifie son engagement par l’impératif de défendre les intérêts du peuple face à l’occupation étrangère.
Face à cette situation, l’élu de Bunia dans la province de l’Ituri, estime qu’il faut afficher une certaine attitude, donnant la priorité à la souveraineté nationale.
Il plaide pour une collaboration critique avec le pouvoir exécutif, affirmant que « l’opposition doit prêter main forte pour que la gestion de l’État profite au peuple et puisse avoir un effet positif ».
Revendiquant son mandat comme un « pouvoir du peuple », Gratien Iracan affirme ne dépendre d’aucune autorité partisane .
« Mon chef, c’est le peuple. Je n’ai pas besoin d’obtenir l’autorisation de qui que soit en dehors de ce peuple je suis en train de représenter.Voulez-vous que je reste là à regarder ma population mourir et, au nom de chefs de partis ou alors au nom du parti que je m’abstienne de poser ce problème ? », s’est-il interrogé.
Il rejette la « politique de la chaise vide » et prône une opposition républicaine axée sur des solutions.