Le vicaire général du diocèse de Bondo, en Province Orientale, dénonce l’obstruction dans l’opération de dénombrement des réfugies centrafricains à Bae par certains agents de la Direction générale de migration (DGM) locale. L’opération devrait ête faite par le personnel de la Caritas diocésaine.
Mgr Samuel Migido accuse ces agents d’exiger à tout réfugié une somme de 1000 francs congolais avant tout recensement.
Ce qui pousse nombre de ces réfugiés de fuir dans la brousse.
Mgr Migido parle :
La grande difficulté, c’est qu’il y a eu des agents de la DGM qui sont descendus sur le terrain également, et c’est de leur devoir de pourvoir recenser également toute personne qui arrive sur le territoire congolais. Malheureusement ils exigeaient aux réfugiés de payer chacun 100 francs congolais. Ce qui a semé la débandade parmi ces réfugiés qui se cachent dans la brousse, parce qu’ils n’ont pas l’argent à payer aux autorités de DGM.
L’objectif des agents de Caritas était de pouvoir dénombrer ces réfugiés pour communiquer à la Caritas nationale Congo à Kinshasa et également à d’autres instances qui pourraient être intéressées pour l’assistance de ces réfugiés. Ça fait presque deux semaines que ces derniers ne bénéficient d’aucune assistance jusqu’à maintenant.
Réagissant à cette plainte, le directeur provincial de la DGM dit avoir instruit son chef de poste principal basé à Buta pour mener des investigations à ce sujet.
Il promet de punir sévèrement les agents de la DGM responsable de ces actes.
Rappelons que ces réfugiés centrafricains sont entrés dans le territoire de Bondo après l’attaque de leurs localités par les rebelles.