Les travaux de la session ordinaire du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM).se tiennent à Kinshasa depuis le lundi 07 avril 2025
C'est pour la première fois depuis sa création en 2008, que le Conseil supérieur de la magistrature se réunit en session ordinaire pour statuer sur les questions liées à la carrière des magistrats, à leur statut, leur législation, à la formation et discipline ainsi qu'aux promotions de grade
Tout en saluant ces travaux de la session ordinaire du Conseil supérieur de la magistrature, d'aucuns estiment que les questions liées au recrutement des magistrats, à leur formation et à leurs conditions de travail devraient être prioritaires.
On se souviendra que le 1 er avril 2025, le chef de l'Etat Félix Tshisekedi avait nommé par ordonnance présidentielle les 2500 nouveaux magistrats restants mais certains magistrats se disant réservistes après le premier lot de 2500 magistrats nommés et affectés en 2023 affirment avoir été oubliés lors de cette nouvelle nomination.
Autre question prioritaire. Si la nomination de ces 2500 nouveaux magistrats vient combler la carence constatée dans des nombreux tribunaux, il se pose plutôt le problème des conditions de travail de ces magistrats faute des bonnes infrastructures judiciaires
Quelles sont vos attentes ou les enjeux des travaux de cette première session ordinaire du Conseil supérieur de la magistrature face à la situation actuelle de la justice en RDC ?
Maître Dieudonné Tshibuabua analyste politique et avocat au barreau de Bruxelles en Belgique, de Kinshasa Gombe et de Kananga en RDC a été reçu par Marcel Ngombo Mbala pour échanger avec les auditeurs.
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