
Ph/ Cellule de Communication Présidence RDC
Revue de presse du mardi 25 mars 2025
Trois sujets font la Une des tabloïds congolais parus ce mardi 25 mars 2025 dans la capitale congolaise.
Le désengagement de l’Angola du processus de médiation entre la RDC et le Rwanda, le rejet par l’opposition des consultations pour la formation d’un gouvernement d’union nationale et le séjour en Europe du président du Senat Sama Lukonde pour le suivi diplomatique sur l’agression rwandaise dans l’Est de la RDC.
Le président angolais João Lourenço annonce ce lundi 24 mars son désengagement en tant que médiateur du processus de Luanda, consacré aux bons offices entre la RDC et le Rwanda pour résoudre la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC, rapporte 7sur7.cd , qui souligne également que selon Luanda, il est temp pour Joao Lourenço de se concentrer à son Mandat continental en renonçant au rôle de médiateur entre la Rdc et le Rwanda.
Joao Lourenco se désengage comme médiateur, titre la Tempête des Tropiques. Ce quotidien congolais, écrit : Un médiateur désigné́ par l'Union africaine pour tenter de réconcilier la République démocratique du Congo et le Rwanda et mettre fin à la guerre entre ces deux pays voisins, le Président angolais, João Lourenço, a annoncé, lundi 24 mars, son désengagement en tant que médiateur du processus de Luanda.
Médiation entre Kinshasa et Kigali : João Lourenço jette l'éponge, annonce pour sa part le quotidien kinois Forum des AS.
L'Angola a officiellement annoncé, hier lundi 24 mars, qu'il mettait fin à son rôle de médiateur dans le conflit qui oppose la République démocratique du Congo (RDC) aux rebelles du M23, soutenus par le Rwanda. Cette décision est motivée par la volonté́ du président angolais João Lourenço de se consacrer pleinement à ses responsabilités à la tête de l'Union africaine (UA).
Désigné médiateur par l'UA, João Lourenço avait joué́ un rôle central dans les négociations entre Kinshasa et Kigali. Toutefois, la présidence angolaise a estimé́ qu'il était temps de se recentrer sur les priorités définies par l'UA, précise ce tabloïd.
Dans le même chapitre, Ouragan titre en Une : Dialogue Kinshasa-M23, Luanda met fin à sa médiation.
Ce media explique que Luanda a mal digéré le face-à-face entre Tshisekedi et Kagame à Doha au Qatar le 18 mars, prenant à contre-pied sa médiation alors que Kinshasa et les rebelles du M23, étaient censés se rencontrer le même 18 mars, avant que les choses ne capotent en dernière minute.
Les journaux congolais ont également largement commenté le séjour en Europe du président du Senat, Sama Lukonde dans le cadre du suivi diplomatique.
7sur7.cd parle de la rencontre lundi entre le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi et président du Sénat Sama Lukonde.
Le président l’a chargé de faire le suivi dès ce mardi 25 mars, en Europe, pour plus des résultats diplomatiques engrangés, à la suite de l’agression rwandaise, précise le tabloïd. Sama Lukonde est porteur du plaidoyer de la RDC en proie à l’agression par le Rwanda et ses supplétifs de l’AFC-M23, a indiqué la Présidence congolaise. « Il y a eu des sanctions prises par la Belgique. Nous avons aussi la résolution 2773 des Nations unies qui demande l’accompagnement de tous les pays. Nous avons besoin de plus d’actions. Donc, on va aller dans le cadre de ce suivi », a précisé le président de la Chambre haute du Parlement encore une fois cité par la source.
Toujours à propos du séjour européen de Sama Lukonde, LePotentiel annonce que ce mardi 25 mars 2025, le président du Sénat, Sama Lukonde, va porter, au nom du Président de la République, la voix de la République démocratique du Congo au Sénat français. Ayant été reçu dans la soirée de ce lundi par le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui l’a chargé de faire le suivi des résultats diplomatiques engrangés, Sama Lukonde est porteur du plaidoyer de la RDC en proie à l’agression du Rwanda et ses supplétifs de l’AFC/M23.
« Nous avons salué les efforts qu’il n’a cessé d’entreprendre jusqu’aujourd’hui nous permettant d’avoir des résultats, tant sur la reconnaissance des véritables acteurs négatifs sur le terrain dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) que sur des sanctions qui s’en sont suivies », a déclaré M. Sama après cet entretien.
Les journaux parus ce mardi se sont aussi focalisés sur le rejet par l’opposition des consultations pour la formation d’union nationale.
Forum des As note : L'Opposition rejette les consultations pour un gouvernement d'union nationale .
L'initiative du président Félix Tshisekedi de former un gouvernement d'union nationale en pleine crise sécuritaire se heurte à une opposition farouche. Plusieurs partis et figures de l'opposition dénoncent une démarche "politicienne " visant à légitimer un pouvoir contesté plutôt qu'à résoudre les problèmes du pays.
Le Front Commun pour le Congo (FCC), plateforme de l'ancien président Joseph Kabila, a officiellement rejeté́ les consultations initiées par le conseiller spécial du chef de l'État en matière de sécurité́, le professeur Eberande Kolongele, souligne la Tempête des Tropiques.
Pour sa part, OURAGAN écrit : Consultations, le rejet cinglant de Fayulu, Katumbi, Kabila, Sesanga et Matata .
Comme promis, le conseiller spécial du chef de l'État en matière de sécurité́ a débuté lundi les consultations. Les sons discordants viennent de l’opposition où les figures majeures ont rejeté en bloc l’offre du président Tshisekedi. Ouragan a interrogé́ de manière séparée les responsables de Lamuka de Martin Fayulu, Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, PPRD de Joseph Kabila, Envol de Delly Sesanga ainsi que LGD de Matata Ponyo. Tous à l’unanimité se disent, par contre, favorables à l’initiative des chefs religieux du tandem CENCO-ECC.
Au quartier général de LGD, Francklin Tshamala a été trop tranchant sur la question des consultations. Pour le secrétaire général du parti de l’ex-PM, Matata Ponyo, cette initiative vient renforcer la confusion. Son parti rejette cette démarche mais s’inscrit, par contre, dans le processus tracé par les pères spirituels des Églises catholique et protestante. «Nous pensons que la réponse au défi actuel se trouve dans l’offre des chefs religieux de la CENCO et de l’ECC. Toute autre initiative n’est que distraction», assène Francklin Tshamala.