Africa News : « Kayikwamba déroule et arrache une session spéciale : Kinshasa réclame 5 actions concrètes au Conseil de sécurité »

Revue de presse du lundi 27 janvier 2025
La situation sécuritaire dans la partie est de la RDC est à la une des médias parus ce matin.
La ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo a exigé, dimanche, le retrait immédiat des troupes rwandaises présentes sur le territoire congolais, lors de son intervention à New York, à la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies sur la situation concernant son pays, rapporte l’Agence congolaise de presse.

 Le Conseil de sécurité doit, selon la cheffe de la diplomatie congolaise, imposer des sanctions ciblées, incluant le gel des avoirs, ainsi que l’interdiction de voyager non seulement contre les membres identifiés de la chaîne de commandement des Forces armées rwandaises, mais aussi les décideurs politiques responsables de cette agression, a ajouté l’agence.

La République démocratique du Congo exprime son exaspération face aux discours de condamnation des atrocités commises dans l’Est, où les violences orchestrées par le M23, soutenu par le Rwanda, continuent de dévaster la population, note pour sa part Mediacongo.net.

Lors de cette session d'urgence du Conseil de sécurité convoquée dimanche 26 janvier 2025, à l'initiative de la République démocratique du Congo, fait remarquer Congo Nouveau, la représentante des États-Unis a promis des sanctions contre les responsables des hostilités dans l'Est de la RDC.

Le Potentiel revient sur le fait selon lequel Bintou Keita, la cheffe de la mission de l’ONU en République démocratique du Congo, a lancé un appel au Rwanda pour qu’il retire immédiatement ses forces armées présentes sur le territoire congolais.

Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions croissantes et de violences persistantes dans l’est du pays, où les affrontements entre les forces gouvernementales et les groupes armés, dont le M23, s’intensifient, rappelle le journal.

 La RDC exhorté le Conseil de sécurité des Nations Unies à agir de manière ferme face à l'agression du Rwanda dans l'est de son territoire, écrit Forum des As. Lors de la session d'urgence tenue dimanche à New York, détaille le tabloïd, la ministre a plaidé pour l'utilisation des dispositions du chapitre 7 de la Charte des Nations Unies afin de mettre fin aux hostilités et protéger la souveraineté congolaise

Cette réunion est, selon Africa News, un succès diplomatique constaté dans la salle où presque toutes les capitales du monde ainsi que le Secrétaire général Antonio Guterres ont, à l’unisson, condamné les actions du Rwanda sur le territoire de la République démocratique du Congo alors que la Russie a parlé sans ambages, disant que la guerre d’agression dont est victime l’ex-Zaïre, l’est à cause de ses richesses naturelles.

La cheffe de la diplomatie de la RDC a cité les 5 actions concrètes que Kinshasa exige à l’ONU : la fin des hostilités par le Rwanda et exiger le retrait immédiat des troupes rwandaises présentes sur le territoire congolais, imposer des sanctions ciblées, imposer un embargo total sur les exportations de tous les minéraux étiquetés comme rwandais, révoquer immédiatement le statut du Rwanda en tant que contributeur de troupes aux missions de paix des Nations unies et instaurer un régime de notification systématique pour toute vente et transfert d’armes au Rwanda par les États membres ou des entités privées.

Pour la fin de la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC et le règlement du conflit qui perdure entre Kinshasa et Kigali, les Nations Unies appellent à la reprise des négociations, autour de Joao Lourenço, Président de l’Angola, dans le cadre du Processus de Luanda, indique La Prospérité.

Dans ce contexte de tensions accrues autour de Goma, rapport Info 27, le Président français Emmanuel Macron a exhorté, samedi 25 janvier, à la cessation immédiate des offensives menées par le M23 et les forces rwandaises en République démocratique du Congo.

En s’entretenant séparément avec Félix Tshisekedi et Paul Kagame, détaille le quotidien, le dirigeant français a réaffirmé son engagement en faveur de la paix, tout en appelant à la reprise urgente du dialogue pour protéger les civils et garantir l’intégrité territoriale de la RDC.