Revue de presse du lundi 5 août 2024
Deux sujets retiennent l’attention des journaux parus ce lundi matin : la commémoration du GENOCOST à travers la République, mais aussi la prochaine élection du bureau définitif du Sénat.
Des millions de personnes ont assisté, vendredi 2 août à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, à l’hommage national aux victimes du génocide dans l’Est, avec en toile de fonds la dénonciation des violences actuelles dans l’Est de la République démocratique du Congo, rapporte l’Agence congolaise de presse.
La Première ministre Judith Suminwa, une dizaine de ministres nationaux et des habitants, dont les survivants, se sont rassemblés au centre-ville pour une cérémonie ponctuée des discours et des témoignages bouleversants, détaille l’agence.
A Kinshasa, écrit Congo Nouveau, le Vice-premier ministre en charge de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, a représenté la Première ministre, Judith Suminwa, à la cérémonie commémorative organisée au chapiteau du Palais du peuple. Accompagné de certains membres du Gouvernement, le VPM Jean-Pierre Lihau a déposé une gerbe de fleurs à la stèle érigée au Palais du peuple en mémoire des victimes du génocide de l'Est du pays, a noté le journal.
Pour Info 27, le monde a clairement pris note du message porté par la RDC à travers le Genocost. Les Congolais, qu’ils soient sur le sol national ou à l’étranger, unissent désormais leurs voix pour clamer « plus jamais ça » en mémoire des victimes des conflits armés orchestrés par les pays voisins pour des intérêts économiques, note le quotidien.
Pour sa part, Le Potentiel note qu’à Kisangani, des autorités étaient inconsolables face aux témoignages glaçants de ceux qui ont perdu des êtres chers, mais aussi des membres de leurs corps et des opportunités, à la suite de différentes guerres.
Mais, pour la Première ministre, relate Forum des As, le GENOCOST c'est aussi l'occasion de lancer un appel à la solidarité de toute la nation ainsi que d'exprimer la détermination de son Gouvernement à ne rien oublier et surtout à ne rien abandonner.
« Nous ne sommes pas des pleurnichards. Il s'agit d'un devoir de mémoire. Nous n'abandonnerons pas. Nous allons continuer à lutter pour la paix pour que notre population puisse à jamais profiter de nos richesses. Et pour cela, soyons tous solidaires », a-telle écrit sur un tableau après sa visite du village expo, poursuit le tabloïd.
Lors de cette commémoration, constate Le quotidien, le ministre des Transports Jean-Pierre Bemba était le plus grand absent.
Même si la raison de son absence n’a pas été portée à la connaissance du public, l’on croit savoir que cela est dû au passé de Bemba, en sa qualité d’ancien chef de guerre et chef d’un ancien mouvement politico-militaire à savoir le Mouvement de Libération du Congo. Le journal rappelle l’armée de Libération du Congo de Jean-Pierre Bemba était très active dans la province de la Grande Orientale et plusieurs exactions contre la population civile ont été rapporté.
Pendant ce temps, la nouvelle société civile congolaise, en collaboration avec le réseau congolais des défenseurs des droits de l’homme plaide pour que justice soit faite et qu’on aboutisse à la reconnaissance du Génocide Congolais au niveau international, ajoute Actualite.cd.
Et le Gouvernement a rassuré aux familles des victimes sa disponibilité pour une assistance adéquate, lit-on dans les lignes de 7sur7.cd.
Et Africa News reprend les propos du ministre Jean-Pierre Lihau qui va dans le même sens : «Les agresseurs ne sauront pas échapper à la justice internationale, car les massacres sont documentés».
Installation du bureau définitif du Sénat fixée au 10 août
Dans un autre registre, les médias kinois reviennent sur l’élection à venir des membres du bureau définitif du Sénat.
L’élection des membres du bureau définitif de la Chambre haute du Parlement est désormais une question de quelques jours, annonce Le Potentiel. Le problème relatif à la répartition des postes vient d’être résolu. Ce consensus a été trouvé à l’issue d’une réunion que le Bureau provisoire a organisée le samedi 3 août avec les deux familles politiques, ajoute le quotidien.
Selon le premier secrétaire du bureau d'âge de la chambre haute du parlement Ivan Kazadi Kankonde et après consensus, rapporte Actualite.cd, six postes reviennent à la majorité parlementaire et l'opposition aura un seul poste dans le prochain bureau définitif de la chambre haute du parlement.
Info 27 pour sa part précise que la date de l’élection et l’installation du bureau définitif de la Chambre haute du Parlement est désormais le samedi 10 août 2024.