Le Phare : « 2 août : journée du « GENOCOST »

 

Revue de presse kinoise du lundi 15 juillet 2024.
 
Des journaux parus ce lundi 15 juillet à Kinshasa annoncent la toute première journée commémorative du Génocide congolais pour des fins économiques (GENOCOST qui interviendra le 2 aout prochain.

 
L’option de commémorer le Génocide congolais pour des fins économiques (GENOCOST a été levée lors de la 5e réunion du Conseil des ministres, présidée par le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, vendredi 12 juillet courant, note le Phare. Dorénavant, rapporte ce quotidien, le peuple congolais devrait passer ladite journée, chômée et payée, dans la méditation, en souvenir des millions de nos compatriotes victimes de l’insécurité entretenue par le Rwanda et l’Ouganda dans la patrie Est du pays, sur fond de pillage de nos ressources naturelles. Ce tabloïd dit retenir qu’une nouvelle journée fériée vient de se greffer sur le calendrier de la République, après celle du 6 avril consacrée à la fondation de l’Eglise Kimbanguiste.
 
Infos 27 reste sur le même chapitre et indique qu’au cours de cette réunion du Gouvernement, la ministre des Droits humains, Chantal Mwavita, a brossé succinctement, les raisons pour lesquelles le président de la République a institué la journée commémorative du génocide congolais. Pour la ministre des Droits humains, fait savoir ce portail, cette journée est instituée « pour que les crimes ne soient oubliés, ni par l’histoire, ni par les bourreaux, encore moins par le peuple congolais qui en porterra éternellement les stigmates.
 
Citée dans les colonnes du journal la Référence Plus, Chantal Mwavita a suggéré que les activités commémoratives du GENOCOST soient organisées dans les lieux où les crimes ont été les plus atroces entre autres : Makobola, Kasika, Goma, Kibati, Kisangani et autres. Quant aux pistes des solutions au conflit ethno-tribal entre les Tekes et les Yakas, écrit ce quotidien, la ministre des Droits humains a, dans sa deuxième note d'information, présenté quelques propositions allant dans le sens d'assurer la cohabitation pacifique entre ces deux peuples.
 
Le journal Le Quotidien révèle que Le Président de la République a appelé à l’appropriation individuelle et collective de la commémoration de la Journée nationale du Génocide congolais pour des fins économiques, afin de conduire les Congolais à une communion et à la résilience face à la situation qui leur est imposée injustement, avec un hommage à des millions de nos compatriotes, victimes de cette barbarie des prédateurs de nos ressources ainsi qu’aux personnes qui leur ont porté secours et assistance. En hommage aux victimes de la barbarie y compris celles du récent bombardement du camp de déplacés de Mugunga à Goma par le Rwanda et ses supplétifs du M23, fait savoir ce quotidien, le Président de la République a invité le Gouvernement à prendre toutes les dispositions pour donner un large écho à la commémoration de cette journée à travers l’ensemble du territoire national et dans les représentations diplomatiques à l’étranger.
 
Sur un autre sujet, Congo Nouveau revienne sur la tempête politique qui secoue le parti présidentiel. Cet hebdomadaire signale que l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) traverse une crise interne liée principalement à des frustrations dans le partage des postes de responsabilité au sommet de la République. Selon ce tabloïd, ces frustrations qui couvaient déjà au sein de l’Union sacrée de la Nation au lendemain de la publication des résultats des législatives puis du gouvernement Suminwa risquent de créer un schisme entre alliés.
 
Pour sa part, la Prospérité explique que les Secrétaires généraux de l'UDPS/ Tshisekedi ont tourné les dos à Augustin Kabuya, et ont retiré toute leur considération placée en sa personne comme Secrétaire Général du parti, après son refus de donner une suite favorable à la demande d’Eteni Longondo, l'un des cadres du parti politique qui lui a préconisé de réunir le parti en congrès pour un toilettage. La Prospérité pense que le chef de l’Etat Félix Tshisekedi Tshilombo a un grand rôle à jouer pour la restauration de la paix au sein du parti politique Union pour la démocratie et le progrès social.