Le représentant-adjoint du Secrétaire général de l’ONU en charge de l’humanitaire, Bruno Lemarquis a appelé, samedi 1er juin, les partenaires de la RDC a travailler sur les causes des conflits au Sud-Kivu.
Il a lancé cet appel au cours d’un point de presse à Bukavu, après avoir consulté plusieurs couches de la Communauté :
« L’important, c’est de toujours travailler plus en profondeur sur les causes profondes des conflits et qui se manifestent beaucoup dans cette province notamment les questions foncières, la question de l’exploitation des ressources naturelles y compris les minerais des conflits et la question des flux financiers illicites ».
Ce haut fonctionnaire de l’ONU veut que le désengagement de la MONUSCO de cette province ne laisse pas un vide de nature à préjudicier la protection des civils et le reste d’autres acquis légués à la province.
« Les nombreux déplacés étaient sous la protection quasi exclusive de la MONUSCO donc il faudra éviter une interruption. Et puis l’accès humanitaire très difficile dans cette province où il y a des grands problèmes d’enclavement des infrastructures pour vous déplacer dans les territoires », a-t-il souligné.
Pour Bruno Lemarquis, un engagement réussi et une transition réussie de la MONUSCO donneront des leçons pour les phases suivantes au Nord-Kivu et en Ituri.
