Les agents de la coordination provinciale de l’environnement de la Tshopo ont manifesté, lundi 13 mars, pour s’opposer à la réhabilitation de leur ancien coordonnateur. Ils ont cadenassé tous les bureaux et se sont placés juste à l’entrée principale de leur bâtiment administratif.
Ce lundi, le travail a été paralysé dans les différents services de cette coordination tel que la signature des fiches des agents devant leur permettre d’aller subir le contrôle biométrique en cours dans cette entité.
Sur les calicots placés à l’entrée de cette coordination, on peut lire ce refus. « Nous avons travaillé avec l’ancien coordinateur, il n’y avait pas un bon climat de travail… », a expliqué un manifestant.
L'incriminé confirme être réhabilité, après avoir introduit un recours auprès du ministre de tutelle.
Tout en reconnaissant le droit de manifestation, l’ancien coordonnateur Félicien Malu Lisambola, estime que ces manifestants sont manipulés :
« Ces agents sont seulement mal intentionnés. Ils sont manipulés ! Il y a des agents qui dénoncent déjà que leurs noms étaient insérés arbitrairement. Ils n’ont pas pris part active à leur démarche mais leurs noms se trouvent dans ce document… »
Le coordinateur intérimaire de la coordination provinciale de l’environnement, Médard Monza a appelé ses collaborateurs au calme.
« Je demande aux agents et cadres de la coordination provinciale de l’environnement d’être calmes, d’ouvrir les bureaux pour nous permettre de travailler », a-t-il recommandé.
Pour sa part, la ministre intérimaire de l’Environnement à la Tshopo, Annelle Kamba, a promis de se prononcer sur cette question ultérieurement.
