Le Programme national multisectoriel de lutte contre le Sida (PNMLS) a plaidé mardi 7 février pour le vote d’un édit portant financement de ce programme.
Selon le PNMLS, le sida ne sera plus une maladie de santé publique d’ici 2030.
Le vote d’un édit dans ce sens est l’une des préoccupations exprimées au président de l’assemblée provinciale du Haut Katanga par le secrétaire exécutif provincial du PNMLS, docteur Eléonore Ilunga Inamutombo.
Pour le docteur Eléonore Ilunga Inamutombo, il faut se préparer dès à présent pour relever le défi de cette pandémie qui continue à affecter les pays frontaliers de l’Afrique australe :
« Toutes les zones de santé frontalières aux pays de l’Afrique australe notamment la Zambie sont à risque élevé par rapport à la contamination au VIH selon les critères qui étaient retenus. Le deuxième objectif était de présenter au président de l’assemblée les défis en matière de lutte contre le VIH surtout en ce qui concerne le financement. L’analyse des données disponibles nous montrent que jusque-là, la grande part de financement provient des partenaires techniques et financiers malgré les efforts très louables déjà réalisés localement c’est-à-dire au niveau du pays et de la province ».
Il fait remarquer qu’il y a nécessité de voter un édit qui va garantir les fonds locaux pour la prise en charge du VIH et ses conséquences et la pérennisation des activités après 2030.
« Car à cette échéance, le VIH ne sera plus un problème de santé publique. En conséquence, le financement sera réduit », explique le docteur Eléonore Ilunga Inamutombo.