Mbandaka : Gisèle Ndaya déplore le faible pouvoir économique de la femme

La ministre du Genre, Famille et Enfant, Gisèle Ndaya, a déploré la dépendance de la femme aux ressources naturelles et son faible pouvoir économique. C’était le mardi 8 mars à Mbandaka (Equateur), à l’occasion du lancement des activités du mois de la femme.  

Elle a également invité la population à organiser des activités pérennes, à l’instar de la foire de Mbandaka, susceptibles d’aider la femme à résister au changement climatique dont elle est la première victime, notamment en milieu rural. 

Selon Gisèle Ndaya, le faible pouvoir économique de la femme et sa dépendance aux ressources naturelles, ont fait de la femme de l’Equateur en particulier et congolaise, en général, première victime du changement climatique. 

Ce qui aggrave, selon elle, les inégalités liées au genre, notamment lors de la sécheresse :  

« Lorsqu’il y a perturbation de la pluviométrie, c’est la femme et la jeune fille qui doivent parcourir de longues distances pour puiser de l’eau utile pour le ménage ». 

Au regard du risque grandissant du changement climatique, la ministre du Genre a invité la population à plus de réflexion, au-delà de la célébration du 8 mars, notamment par l’organisation des activités de champs, d’élevage et des œuvres d’art pour l’autonomisation de la femme et la jeune fille. 

  

Elle s’est félicitée de la foire organisée par les femmes de Mbandaka :  

« La foire de Mbandaka de ce jour, présente des produits issus de la récolte. Mais également des produits de transformation. C’est une incitation à la femme désœuvrée à pouvoir se rendre utile et autonome »  

  Dans cette foire, les femmes de la ville de Mbandaka ont exposé les différents produits qui assurent leur autonomisation. 

La visite de foire a eu lieu à l’issue d’un imposant défilé des femmes devant la mairie. Parmi la délégation nationale, il y a eu des parlementaires, des membres du gouvernement central et ses partenaires, dont le représentant pays de l’ONU Femmes.