Le mouvement de la jeunesse et élite ressortissante des Virunga (JERVI), basé sur la côte Ouest du lac Edouard dans le territoire de Rutshuru, prévient les autorités compétentes tant provinciales que nationale sur la « bombe à retardement » dans les différentes pêcheries sur le lac Edouard. Il s’agit de la tension consécutive par l’octroi des plaques d’immatriculation par l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) à une catégorie des pêcheurs sur plusieurs centaines parmi eux, repartis dans les cinq pêcheries reconnues sur ce cours d’eau.
Le responsable de JERVI, Heri Gracian, affirme que c’est ce titre qui confère au détenteur le droit d’exercer les activités de pêche sur le lac Edouard.
« L’ICCN devait faire la police de pèche, mais la collaboration avec la population. Mais le fait l’ICCN procède par une imposition, ça peut se solder par la perte des vies humaines. C’est ça notre crainte », redoute Heri Gracian.
Tous les efforts déployés par Radio Okapi pour avoir la réaction du directeur provincial de l’ICCN et conservateur du parc national des Virunga, Emmanuel de Mérode et de son conservateur basé dans la région de Kyavinyonge n’ont pas abouti.