Les tenanciers et personnel de plusieurs bars, terrasses et discothèques de Kinshasa ont organisé mercredi 4 août, un sit in devant l’Hôtel de ville.
« Pourquoi seulement nous ? » C’est le slogan qu’ils scandaient pour exprimer leur ras-le-bol, face au maintien de la mesure des autorités provinciales, il y a plus d’un mois, de fermeture de leurs établissements pour contenir la 3eme vague de la COVID-19 dans la ville.
Pour les manifestants, cette « mesure qui s’éternise » est injuste parce que d’autres établissements pouvant aussi permettre la propagation du virus restent ouverts. Pendant ce temps, eux croulent sous différentes charges et peinent à prendre soin de leurs familles.
Une délégation des manifestants a été reçue par le gouverneur de la ville, Gentiny Ngobila. Ce dernier leur a promis d’en faire part au président de la République, car lui, n’avait fait que relayer le message du Chef de l’Etat.
Le docteur Muyembe, coordonnateur du secrétariat technique du Comité multisectoriel de la lutte contre la pandémie de coronavirus, qui les a reçus également, estime qu’il est possible de revoir ces mesures de restrictions, la ville de Kinshasa n’étant plus l’épicentre de cette maladie en RDC.
Dans son arrêté pris lundi 21 juin dernier, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a renforcé les mesures de lutte contre la propagation de la troisième vague de la COVID-19 qui sévit déjà à Kinshasa, avec des variants indien et sud-africain. Ainsi, les amendes préconisées en cas d’ouverture des errasses, bars et lounge bars sont fixées à 10.000 francs pour le client, et de 100.000 francs à 1.000.000 francs pour le propriétaire.