La ville frontalière de Kasumbalesa était en ébullition lundi 3 juillet, après le meurtre d’un habitant du coin bien connu de la population, par des bandits armés. Pris de colère, ses proches ont vandalisé plusieurs édifices publics dont le tribunal de paix et les sous commissariats de la police. D’après le maire de Kasumbalesa, André Kapampa, les manifestants ont emporté les armes après en avoir brulé quelques-unes.
D’après plusieurs sources sur place à Kasumbalesa, dans la nuit de dimanche à lundi aux environs de trois heures du matin, les bandits armés se sont introduits dans deux maisons au quartier Musumali. Dans l’une, ils ont tiré sur un homme en pleine poitrine et qui a succombé après et dans l’autre, ils y ont blessé un autre au bras. Apres ces forfaits, ils se sont volatilisés dans la nature.
Le maire de Kasumbalesa renseigne que le matin les proches de ces deux victimes ainsi que d’autres personnes ont violemment manifesté et ont vandalisé plusieurs bureaux de la police, emportant des armes.
« Plusieurs sous ciat, plusieurs autres bureaux d’escadron de la police et les maisons d’à peu près cinq policiers ont été vandalisées. Les tenues quelques armes et munitions ont été récupérées. Et parmi des armes, dix armes ont été retrouvées brûlées. Les émeutiers ont brûlé la caisse des munitions et plusieurs autres armes sont en train de se retrouver entre les mains de personnes non identifiées », explique André kapampa
Cette situation a provoqué la paralysie des plusieurs activités.
Selon la société civile locale, des bandits armés se sont une fois de plus illustrés en visitant cette nuit quelques maisons dans le quartier Sodimico. Là aussi, ils ont tiré sur deux personnes dont l’une a rendu l’âme ce matin aux environs de 7h00’, l’autre est dans un état jugé critique rapporte. Cette information a été confirmée par le maire de kasumbalesa