Les activités sont restées paralysées dans la ville de Beni. Les maisons de commerce, banques, écoles et les stations d’essence n’ont pas ouvert les portes malgré le calme observé mardi 26 novembre, après cinq jours des manifestations de colère contre les massacres des civils par les ADF dans la région.
Selon le commandant de la PNC dans la ville de Beni le Colonel Safari Kazingufu, quinze policiers, cinq militaires FARDC et seize civils ont été grièvement blessés. La même source renseigne que quatre civils ont été tués et seize autres personnes arrêtées et poursuivies pour avoir incendié la mairie de Beni et le bureau de la MONUSCO au quartier Boikene.
Les sources locales renseignent que ce matin des barricades et des débris encore fumants restent visibles à tous les endroits chauds de la ville, les badauds et les jeunes commentent les faits produits lundi 25 novembre.
Au quartier Boikene, où se trouve la base de la MONUSCO réduite en cendre, un dispositif des casque bleus protègent le site.
Les manifestants rencontrés, disent se rendre à Mavivi pour dénoncer l’inaction de la MONUSCO, malgré la décision du conseil de sécurité du gouvernement de la RDC tenu à Kinshasa lundi dernier, élargie à la MONUSCO pour mener des opérations conjointes MONUSCO-FARDC.