Revue de presse du 25 janvier 2018
L’investiture de Félix-Antoine Tshisekedi comme 5ème Président de la République démocratique du Congo (RDC) occupe les colonnes de la presse congolaise vendredi 25 janvier 2019.
L’Agence congolaise de presse (ACP) revient sur l’investiture du 5e Président de la RDC, jeudi 24 janvier au Palais de la Nation à Kinshasa. Félix Tshisekedi succède ainsi à Joseph Kabila Kabange au pouvoir depuis le 26 janvier 2001.
La Prospérité évoque les termes du serment prêté par le Président de la République : « ‘’Moi, Félix Antoine Tshisekedi, élu Président de la République démocratique du Congo, je jure solennellement devant Dieu et la nation : d’observer et de défendre la Constitution et les lois de la République ; de maintenir son indépendance et l’intégrité de son territoire ; de sauvegarder l’unité nationale, de ne me laisser guider que par l’intérêt général et le respect des droits de la personne humaine, de consacrer toutes mes forces à la promotion du bien commun et de la paix; de remplir loyalement et en fidèle serviteur du peuple les hautes fonctions qui me sont confiées’’ ».
Le quotidien ajoute que « les signes du pouvoir et le flambeau de la RDC lui ont été remis jeudi devant la Cour constitutionnelle ». Joseph Kabila est parti, laissant les rênes du pays entre les mains de son successeur. Une page est donc tournée, l’autre s’ouvre, commente ce média.
Cas-info.ca décortique le discours du président Tshisekedi et affirme que le ton de la présidence est donné : « Un Congo réconcilié. Une RDC qui ne sera pas un Congo de la division, de la haine ou du tribalisme. »
« Nous voulons construire un Congo fort, dans sa diversité culturelle et son attachement à la mère partie, un Congo pour tous dans lequel chacun mérite sa place », reprend le média en ligne.
Dans un langage métaphorique Forum des As, qualifie le nouveau président de « Bon joueur », qui a été fair-play, en saluant les deux autres candidats malheureux à la présidentielle du 30 décembre 2018.
Il a commencé par Martin Fayulu, qu’il a qualifié de « soldat du peuple », avec qui il a mené un combat politique pendant plusieurs années. Il a aussi fait un clin d’œil à Emmanuel Ramazani, le candidat malheureux porté par le FCC. Félix Tshisekedi n’a pas non plus oublié Vital Kamerhe qui a-t-il dit « a mis les intérêts du peuple congolais au-dessus de ses ambitions personnelles pour former avec lui le ticket gagnant de cette élection présidentielle, ajoute le tabloïd.
Le discours de Félix Tshisekedi n’a pas aussi laissé indifférent le journal L’Avenir, qui reprend la détermination du 5e président à éradiquer les groupes armés. Pour lui, la paix repose aussi sur la capacité de chaque citoyen à être le pilier de notre système démocratique.
Tshisekedi fils a aussi rendu des hommages au président sortant, Joseph Kabila, en ces termes : « Votre action s’inscrit ainsi dans l’héritage de vos prédécesseurs et autres dirigeants historiques », peut-on lire dans les colonnes de 7sur7.cd.
À en croire Félix Tshisekedi, dans son exercice du pouvoir, Joseph Kabila a pu engager le pays dans une transition qui avait abouti à la réunification du Territoire national alors divisé, poursuit le média en ligne.
C’est tout ce qu’attend le peuple congolais, se réjouit Le Potentiel, qui a fait allusion à l’image qu’a donné le Président Kenyan, Uhuru Kenyatta et son opposant Raïla Odinga, après des années de fortes tensions. Au bout du temps, ajoute le journal, c’est le Kenya qui a gagné. C’est donc un message fort à Fayulu.
Au-delà d’un simple acte de passation de pouvoir entre un ancien président vivant et un nouveau, élu, Le quotidien indique que Joseph Kabila est dans la cour de grands. Il sort par la grande porte, administrant à toute l’Afrique et au monde entier une belle leçon de démocratie.
Toute l’Afrique, où subsistent encore des présidents à vie, manipulant et retournant dans tous les sens leurs lois fondamentales, devrait s’en inspirer. Le voilà désormais dans la cour des grands. Il fait partie de ces rares dirigeants africains, après le très célèbre Nelson Mandela en Afrique du Sud, qui ont eu le courage de se plier aux règles strictes de la démocratie.
Félix Tshisekedi a aussi fait hommage à Etienne Tshisekedi, poursuit Le Phare qui écrit que « Félix Tshisekedi s’est saisi de l’opportunité de son entrée en fonction comme Président de la République élu pour saluer la mémoire de son défunt père, Etienne Tshisekedi, décédé le 1er février 2017 ».
Le tabloïd note que c’est pour son long et héroïque combat pour la démocratie et le progrès social, avant d’ajouter qu’il a avoué avoir été formé à l’ombre de ce grand combattant de la liberté et de la justice.
Mais lors de la cérémonie, pendant qu’il lisait son discours, le cinquième président de la RDC a été victime d'un malaise. Actualité.cd fait un retour sur ce moment fort qui a provoqué une panique au Palais de la Nation, lieu où la cérémonie d'investiture s'est déroulée.
Dans son récit, le média en ligne raconte qu’au bout de 20 minutes, la fatigue du président s'accentue. Les gardes comprennent qu'il y a une chose qui va de travers. Ils se rapprochent. « Ça ne va pas », leur dit Félix Tshisekedi en essayant, avec un ultime effort, de poursuivre son discours. Mais très vite la situation s'aggrave. Le nouveau président congolais commence à chercher des mots. Il prononce péniblement quelques phrases incompréhensibles avant de se taire tout en restant debout devant son pupitre. Il semble s’étouffer…