Cas-info.ca : « Présidentielle en RDC : Que va recommander l’Union africaine ce jeudi ? »

Revue de presse du jeudi 17 janvier 2019

L’actualité de la RDC traitée par les médias en ligne ce jeudi 17 janvier.

« C’est en quelque sorte un second tour qui ne dit pas son nom entre Martin Fayulu et Félix Tshisekedi qui se joue ce jeudi à Addis Abeba », estime Cas-info.ca. À l’initiative du Président en exercice de l’Union africaine, Paul Kagamé, les dirigeants africains, en particulier, ceux de la SADC, se retrouvent à Addis Abeba pour faire le point sur la situation en RDC, dominée par les résultats contestés de l’élection présidentielle du 30 décembre 2018.

Pour le président rwandais, il s’agit d’éviter qu’un embrasement chez son géant voisin ne déborde les frontières.

« Va-t-on recommander un recomptage de voix ou s’en remettre aux dirigeants congolais ? », s’interroge le média en ligne, ajoutant que Kagame et ses homologues de la SADC marchent sur des œufs ; alors que la Cour constitutionnelle doit trancher vendredi en validant ou non la victoire de Félix Tshisekedi.

A ce sujet, Actuaité.cd titre: « UA : She Okitundu, Kikaya, Mokeni et Bene M’poko à la réunion de haut niveau sur la RDC convoquée par Kagame »

Léonard She Okitundu, Vice-Premier ministre et Ministre des Affaires étrangères et de l'Intégration régionale, Barnabé Kikaya Bin Karubi, chef du collège diplomatique du cabinet du Chef de l’Etat, Jean-Claude Mokeni Ataningamu, Président de la commission des relations extérieures au Sénat, et Bene M’poko, ambassadeur de la RDC en Afrique du Sud, ont participé mercredi à Addis-Abeba à la réunion de consultations internes de la Communauté de développement des Etats de l’Afrique australe (SADC) sur la situation en RDC, révèle le média.

Cette rencontre précède « la réunion de haut niveau des chefs d’État et de gouvernement sur la situation post-électorale au Congo-Kinshasa ce jeudi 17 janvier au siège de l’organisation panafricaine ».

Entre-temps, « les Etats-Unis exhortent la CENI à veiller à ce que les résultats déclarés finaux reflètent la volonté du peuple congolais, exprimée dans l’urne », informe 7Sur7.cd, ajoutant que Washington reconnait les préoccupations légitimes concernant la transparence du processus électoral.

Sur un autre chapitre, l’ONU demande une enquête « approfondie et rapide » sur les massacres de Yumbi, annonce Desk Eco.com. « Il est crucial que toute cette violence fasse l'objet d'une enquête approfondie et rapide et que ses auteurs soient traduits en justice (…) Cela est impératif afin que justice soit rendue aux victimes de ces terribles attaques, mais aussi pour éviter de nouveaux épisodes de troubles intercommunautaires et pour faire face à la colère et au sentiment d’injustice qui pourraient conduire à des cycles répétés de violence entre les communautés», a déclaré la Haute-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Michelle Bachelet, dans un communiqué cité par le média congolais.

Actu 30 précise que près de 890 personnes ont été tuées à Yumbi, selon le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme. Ces tueries sont intervenues entre le 16 et le 18 décembre dans quatre villages du territoire de Yumbi, dans la province de Maï-Ndombe, dans des affrontements entre les communautés Banunu et Batende.