Revue de presse du jeudi 15 novembre 2018.
En fin mandat, l’ambassadrice des Etats-Unis aux Nations unies, Nikki Haley, s’est prononcé mercredi 14 novembre sur les élections en République démocratique du Congo, devant le Conseil de sécurité.
A cet effet, elle a indiqué que Washington s’en tient toujours à la promesse du gouvernement congolais d’organiser les élections d’ici au 23 décembre par l’entremise de la Commission électorale nationale indépendante, relaye Forum des As, qui ajoute : « Il n’y aura aucune excuse pour tout échec ou retard éventuel dans la tenue des élections en RDC, le 23 décembre 2018 ».
« Il appartient aux dirigeants politiques congolais de prouver leur volonté de suivre le chemin démocratique qui leur a été tracé », affirme M. Haley.
Même si la vie des citoyens congolais ne va pas changer du jour au lendemain, comme sous le coup d’une baguette magique, elle a martelé qu’il faudrait
compter sur la longueur du temps, à l’instar du peuple américain, pour palper du doigt les résultats positifs de la démocratie, poursuit Le Phare.
A son avis, la date du 23 décembre 2018 devrait poser les premiers jalons de l’émergence d’une société démocratique en RDC, de manière à baliser le chemin de la stabilité politique, économique et sociale pour les générations présentes et futures, écrit le quotidien.
7sur7.cd reste dans le chapitre électoral et note qu’à une semaine du début de la campagne électorale, le climat politique entre principaux acteurs politiques demeure crispé, concernant entre autres la candidature du dauphin du président Kabila, la machine à voter et le fichier électoral, sont toujours au cœur d’une vive controverse.
En effet, le collectif de candidats Président de la République de l’Opposition -qui regroupe 9 postulants a, au regard de l’évolution récente du processus électoral, lancé un appel à l’unité de l’opposition dans son ensemble et demandé la radiation par la CENI de la candidature de Emmanuel Ramazani Shadary, le candidat de la majorité présidentielle. Il est reproché au candidat du FCC d’utiliser les services publics et le personnel de l’État aux fins de propagande, fait savoir le média en ligne.
Actualité.cd cite les noms des signataires de ce document : Théodore Ngoy, Tryphon Kin-Kiey Mulumba, Sylvain Maurice Masheke, Jean Mabaya Gizi. Martin Fayulu a été représenté par Jean-Félix Senga, Marie-José Ifoku par Jean-Claude Musha, Jean-Pierre Bemba par Fidèle Babala, Moïse Katumbi par Jean-Bertrand Ewanga et Adolphe Muzito par Kasongo Numbi.
De son côté, Cas-info.ca annonce que l’UNC décide de faire cavalier seul, lors des élections du 23 décembre prochain.
« Il ne faut pas s’en cacher. L’opposition ira aux élections de manière dispersée. Parce que comme vous le savez, nos bases n’ont pas accepté l’accord de Genève. En tant que UNC, nous devons tirer les conséquences. Nous devons aller en tant parti politique comme nous avons déjà déposé nos candidatures », a affirmé le secrétaire général de l’UNC, Jean-Baudouin Mayo.
L’UNC et l’UDPS ont retiré leurs candidatures de la déclaration de Genève, rappelle Le Potentiel, qui fait savoir que c’est le candidat du FCC, Ramazani Shadary, qui tire le plus grand bénéfice de la crise qui ronge une fois de plus l’opposition.
Et lorsqu’on sait que la présidentielle se joue à un seul tour, le candidat du FCC part avec toutes les faveurs des pronostics. En se fragilisant jusqu’à tenter de se neutraliser mutuellement, l’opposition prépare superbement le lit à Shadary. L’équipe de campagne de Shadary peut se sentir heureuse ; l’opposition ayant déjà fait une bonne partie de son travail, analyse le quotidien.