La société civile de Mudaka, en territoire de Kabare, a organisé, jeudi 18 mai, une journée ville-morte, dans le groupement Miti pour dénoncer les tueries enregistrées dans cette partie du Sud-Kivu.
Toutes les activités ont été paralysées dans ce groupement, où les écoles n’ont pas ouvert, ni les marchés.
«La société de l’axe Kabare-Nord y compris Mudaka, Kavumu et Miti a respecté le mot d’ordre de la société civile parce qu’aucune activité ne s’est organisée. Les écoles n’ont pas ouvert les portes, les marchés n’ont pas fonctionné. Il n’y a pas de bus sur les artères», a souligné le rapporteur de la société civile de Mudaka, Samuel Mulemangabo.
Ce dernier attribue ces actes de barbarisme aux bandits armés, aux militaires ainsi qu’aux policiers.
Il a également noté que chaque jour, les hommes en armes attaquent, pillent, volent et tuent les habitants de cette partie du Sud-Kivu.
Samuel Mulemangabo a, en outre, invité les autorités provinciales et nationales à restaurer la sécurité dans le groupement Miti et environs.