L’ultimatum des Forces armées de la RDC lancé aux miliciens Maï-Maï identifiés comme membre de la secte « Corps du Christ » pour se rendre a expiré dimanche 30 octobre.
A cette date, aucun adepte de cette secte n’a volontairement déposé les armes, renseignent des sources sécuritaires.
Vendredi dernier, le commandant de la 34e région militaire et des opérations Sokola 1 Sud, le général Fall Sikabwe, avait sommé tous ces combattants à se rendre volontairement avant une offensive imminente des FARDC contre leur position sur la colline dite « Mont Carmel », 3 Kilomètres au Nord Est de Butembo.
Les adeptes de la secte « Corps du Christ » ont ignoré cet ultimatum. La veille de son expiration, des tracts signés par un certain « général Baraka » et ramassés dans la ville de Butembo ont mis en garde les FARDC et la MONUSCO contre toute offensive contre les miliciens de cette secte.
Les FARDC préfèrent se réserver de toute déclaration sur la fin de cet ultimatum.
Pour sa part, le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, a souligné que les responsables de la Secte «Corps du Christ » tombent sous le coup de l’article 190 de la constitution qui interdit la création d’une rébellion ou d’une milice. Il a précisé que ces personnes seront traitées comme des miliciens ou des rebelles.
Les adeptes de la secte « Corps du Christ » et les FARDC se sont affrontés jeudi 20 octobre à Kabasha, en territoire de Beni (Nord-Kivu). Onze personnes ont été tuées dans ces accrochages.